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    Jeudi à Toulouse: près d’un millier d’étudiants dans la rue

    Lien publiée le 28 novembre 2014

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/28/2000635-pres-d-un-millier-d-etudiants-dans-la-rue.html

    Les étudiants toulousains sont toujours mobilisés. Pour enrayer leur troisième jour d'action, Jean-Michel Minovez, le président de l'université Toulouse Jean-Jaures, avait décidé de «banaliser» la journée. En d'autres termes, annuler tous les cours et organiser des réunions afin d'ouvrir le dialogue entre administration, salariés et étudiants. Une action plus ou moins réussie, puisque les manifestants ont fini par quitter les bancs de la fac… pour manifester au centre-ville. Hier à 15 heures 30, ils étaient un peu moins d'un millier à se rassembler place du Capitole. «Nous ne sommes plus seuls. Les élèves de l'université Paul-Sabatier, et ceux de l'Arsenal nous ont rejoints», souligne Gaétan.

    Les revendications de cette manifestation étaient sensiblement les mêmes que lors du «blocage» de la faculté du Mirail. à savoir, la politique d'austérité, la répression policière et les choix d'investissements opérés par l'État. «à Paul Sabatier, nous sommes en surnombre lors de nos travaux dirigés. On nous supprime des dizaines d'heures pratiques, parce que l'administration n'a plus le budget nécessaire», proteste Narimane, l'une des porte-parole.

    Une manifestation sans incident

    Depuis la place du Capitole, les manifestants ont arpenté le boulevard de Strasbourg, puis remonté le boulevard Lazare Carnot, avant de finir par un «sitting» devant la préfecture, place Saint-Etienne. «Aujourd'hui nous faisons une action pacifiste, et pourtant une dizaine de camions de police sont réquisitionnés. L'argent, on l'a, mais il est mal investi. Arrêtons de donner aux autorités, il faut miser sur les facultés», déplore Narimane. Ils n'étaient pas seuls, puisque Bernard Pellefigue, représentant des professeurs pour le syndicat Snesup-FSU, et Christophe Bex, représentant des salariés Snasub-FSU, se sont joints à l'attroupement. «La politique d'austérité touche tout le monde. Il est normal que les jeunes sortent et montrent leur mécontentement. Les professeurs et les salariés de l'université Toulouse Jean-Jaures soutiennent leurs idées», affirment-ils.

    La manifestation s'est déroulée sans incident notable. Trois ou quatre marginaux en ont bien profité pour appeler à la casse et au vandalisme, avant de déployer une banderole contre les forces de l'ordre, en vain. Léo et ses compagnons avaient trop de revendications à faire passer pacifiquement. «Nous sommes ici pour marquer la libéralisation des facultés. Aujourd'hui, seules la santé et l'éducation ne sont pas privatisées. On va se battre pour que ça continue», conclut ce pensionnaire de l'UT1.

    Samedi, un nouveau rassemblement est organisé par le collectif ZAD 31, place Arnaud-Bernard à 13 heures 30. Une manifestation à risque, qui pourrait entraîner des débordements.

    Jeudi prochain, les étudiants se rassemblent à la même heure devant le tribunal de grande instance pour soutenir les manifestants incarcérés.