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    Anton Pannekoek, une révolution communiste était-elle possible ?

    Lien publiée le 16 décembre 2014

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    « Si un parti, écrit Anton Pannekoek, désireux de se gagner des partisans, s'avère impuissant à réveiller l'esprit révolutionnaire de ceux auxquels il s'adresse, il n'hésitera pas, s'il est peu soucieux des moyens employés pour atteindre ses fins, à s'adresser à leurs instincts réactionnaires. Le nationalisme est sans doute le sentiment le plus puissant que le capitalisme puisse éveiller et dresser contre la révolution. Lorsqu'en 1923 les troupes françaises envahirent la région de Rhénanie et qu'une vague de nationalisme s'éleva dans toute l'Allemagne, le parti communiste n'hésita pas à jouer la carte chauvine pour essayer de rivaliser avec les partis capitalistes. II devait même proposer au Reichstag que les forces armées communistes, les « gardes rouges », s'allient à l'armée allemande gouvernementale, la Reichswehr. La politique internationale ne fut pas étrangère à cette attitude. La Russie, qui était à l'époque hostile aux gouvernements occidentaux victorieux, cherchait à nouer une alliance avec l'Allemagne. Le parti communiste allemand fut donc contraint de se ranger du côté de son propre gouvernement capitaliste. »

    Anton Pannekoek met en évidence les contradictions auxquelles les partis communistes furent confrontés dès la Révolution russe.

    Michel Peyret

    Lire ici : 

    http://alainindependant.canalblog.com/archives/2014/12/16/31149857.html