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Grève des ouvriers agricoles en Basse-Californie
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https://communismeouvrier.wordpress.com/2015/03/29/greve-des-ouvriers-agricoles-en-basse-californie/
Le 17 mars, des dizaines de milliers d’ouvriers agricoles de Basse-Californie (50.000 grévistes selon une dépêche de l’Associated Press du 24 mars), au Mexique, se sont mis en grève. Dénonçant un salaire journalier de 110 pesos (7 dollars) pour des journées de 10 heures, sans paiement d’heures supplémentaires, leur principale revendication est un salaire de 300 pesos (20 dollars) par jour. Les ouvriers agricoles dénoncent aussi dans leur plate-forme revendicative le travail des enfants et la généralisation du harcèlement sexuel contre les ouvrières. C’est la première grève depuis des décennies dans les propriétés agricoles de Basse-Californie où l’on produit des millions de tonnes de tomates, fraises et autres fruits et légumes destinés en grande partie à l’exportation vers les Etats-Unis.
Plusieurs manifestations ont eu lieu à travers la Basse-Californie, avec des blocages de routes, comme le 18 mars, où les ouvriers ont bloqué la principale autoroute de l’Etat à Ensenada, au sud de Tijuana. Des affrontements ont alors opposés les ouvriers aux forces de répression et 200 travailleurs ont été arrêtés. Le gouvernement mexicain a mobilisé un millier de flics et de soldats pour réprimer les travailleurs.
Policier mexicain face aux ouvriers agricoles en grève
La grève a commencé à porter ses fruits. Si les plus grands propriétaires terriens refusent toujours de répondre aux revendications ouvrières, d’autres ont finit par céder en partie. Ainsi, selon le Guardian, chez Carlos Hafen, les ouvriers ont repris le travail le 25 mars après avoir obtenu un salaire journalier de 200 pesos. La lutte a aussi obligé les patrons a négocier avec « l’Alliance », organisation créée il y a 17 mois, et qui a lancé la grève.
L’Alliance organise essentiellement des ouvriers venus des Etats de Guerrero, Oaxaca et Puebla, bien souvent issus des communautés indiennes, avec l’espoir de bons salaires dans cette zone frontalière avec les Etats-Unis.
Plusieurs dirigeants de la grève, comme Fidel Sanchez, qui avait mené une grève en Floride, Justino Herrera, qui s’était battu pour les droits des travailleurs en Oregon, ou Eloy Fernandez, qui a connu le syndicalisme en Californie, sont d’anciens travailleurs immigrés aux Etats-Unis. Les liens sont donc forts entre les ouvriers en grève de Basse-Californie et leurs frères et soeurs de classe des Etats-Unis. Aussi, l’United Farm Workers of America a fait signé une pétition qui a récolté plus de 20.000 signatures pour appuyer les revendications des ouvriers agricoles mexicains, pétition destinés aux principaux clients des propriétaires terriens de Basse-Californie comme les chaines de supermarchés Walmart, Kroger et Safeway. Un autre syndicat des Etats-Unis, la Coalition of Immokalee Workers, a aussi lancé une campagne de pression sur la chaine Walmart en faveur d’une hausse de salaire des ouvriers qui produisent, de l’autre côté de la frontière, ses fruits et légumes.
Au Mexique comme ailleurs, la force des travailleurs c’est la grève, une force décuplée par solidarité et l’internationalisme prolétarien.