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    Paris 20h: 200 migrants occupent une caserne désaffectée

    Lien publiée le 11 juin 2015

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    http://www.franceinfo.fr/actu/societe/article/paris-une-centaine-de-migrants-occupent-une-caserne-desaffectee-691298

    Une centaine de réfugiés, pour certains déjà présents le 2 juin dernier lors de l'évacuation du camp de La Chapelle, se sont enfermés jeudi dans la caserne Château-Landon, dans le 10e arrondissement de Paris, avec des élus et des militants associatifs. Ils réclament à la maire de Paris Anne Hidalgo un lieu digne pour les accueillir, et resteront "le temps qu'il faudra".

    A Paris, les migrants du "Bois Dormoy" ont investi une caserne de pompiers abandonnée, utilisée par l'Armée du salut pour distribuer des repas. Il s'agit de la caserne de Chateau Landon dans le 10e arrondissement. 

    Escortés par des élus et des militants associatifs

    Plusieurs centaines de personnes occupent actuellement les lieux et ce depuis la fin de l'après-midi de jeudi. D'après nos informations, quelques élus verts, du parti de gauche et communistes sont présents également à l'intérieur tout come des militants et des bénévoles.

    Ils ont escorté jeudi plus d'une centaine de migrants depuis le "Bois Dormoy", un jardin associatif de la rue Dormoy, vers ce lieu désaffecté, un bâtiment de briques blanches et rouges sur quatre étages, situé à proximité de la gare du Nord. Certains de ces migrants auraient été évacués du camp de La Chapelle le 2 juin dernier, puis de la Halle Pajol quelques jours plus tard, et n'ont donc trouvé aucune solution d'hébergement durable depuis.

    "C'est tranquiille pour l'instant"

    François Soltic, membre du collectif des indignés de Paris, est à l'intérieur de la caserne, il décrit une atmosphère calme, pour le moment. "Ici les gens sont assis par terre, il y en a une partie qui a investi les étages, c'est tranquille pour l'instant, on a barricadé la porte".

    "Je ne sais pas combien de temps on va être là"

    Au tout début de l'occupation, des policiers ont tenté de forcer l'entrée : "ils ont lancé quelques gaz, on a aussitôt refermé la porte, les gens qui ont pu le faire sont rentrés. On attend que mme hidalgo trouve un endroit décent, ou on peut dormir, ou on peut manger, pour ces réfugiés qui sont à peu près 200. Je ne sais pas jusqu'à quand on va être là, ça dépend beaucoup du préfet, et de la Maire. Et même peut-être du président s'il se sent concerné