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    Macron: le FN est "une forme de Syriza à la française, d’extrême droite"

    Lien publiée le 6 juillet 2015

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/macron-le-fn-est-une-forme-de-syriza-a-la-francaise-d-extreme-droite-06-07-2015-4923929.php

    Le ministre de l?Économie Emmanuel Macron a estimé lundi à Marseille que le Front national était "une forme de Syriza à la française, d'extrême droite", évoquant une "coagulation des contraires" entre extrême droite et extrême gauche.


    "Le Front national n'est que le visage d'un populisme", a déclaré M. Macron, interrogé sur la montée du FN en région Paca lors d'une rencontre organisée dans les locaux du quotidien régional La Provence à l'occasion d'une visite à Marseille.
    "Il est, toutes choses égales par ailleurs, une forme de Syriza à la française, d'extrême droite. Mais, d'ailleurs, vous voyez cette coagulation des contraires se faire: qui adore Syriza chez nous? M. Mélenchon et Mme Le Pen. Avec qui s'allie M. Tsipras en Grèce? Avec son extrême droite souverainiste", a-t-il ajouté, selon une vidéo mise en ligne par La Provence. 
    "Ces populismes sont le même symptôme d'un même mal, qui est l'incapacité des partis démocratiques à apporter une réponse crédible, visible, forte. Et donc notre première responsabilité, ça n'est pas stigmatiser les électeurs, c'est de leur apporter des réponses fortes, visibles, concrètes, de leur expliquer ce que l'on fait, de leur donner du sens, d'assumer nos choix dans toutes leurs dimensions", a encore poursuivi le ministre de l?Économie.
    "Et donc, oui, moi je crois à l'économie du réel, moi je crois que redonner des droits, des opportunités, remettre le pied à l'étrier des plus jeunes --quand bien même ils sont Blacks, Blancs, Beurs, surtout parfois quand ils sont Blacks, Blancs, Beurs parce que somme toute, ce sont quand même les trois couleurs qui constituent la population de nos villes-- c'est une chance pour notre pays, parce que nos retraites, ce sont aussi parfois des petits blacks et des petits beurs qui les paieront", a-t-il conclu, ajoutant : "Si on s'intéresse qu'aux petits Blancs, on aura beaucoup de mal à financer nos retraites, sauf à bosser jusqu'à 80 ans, ça Mme Le Pen ne l'explique jamais."
    Lançant sa campagne pour les régionales en Paca dimanche, la tête de liste du FN Marion Maréchal Le Pen avait déclaré ne pas vouloir une région "Black, Blanc, Beur", mais "bleu, blanc, rouge".