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    Bolivie : mobilisation pour un salaire minimum et affrontements avec la police

    Lien publiée le 25 avril 2012

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    LA PAZ, 24 avr 2012 (AFP) - Cinq policiers ont été blessés par des explosifs mardi à La Paz lors d'une manifestation convoquée par la Centrale ouvrière bolivienne, qui demande des hausses de salaires, a annoncé le ministre de l'Intérieur au terme d'une journée marquée par plusieurs mouvements sociaux.

    Au cours d'une conférence de presse, le ministre Carlos Romero a indiqué que les policiers ont été blessés lorsque des mineurs syndicalistes leur ont "lancé à bout portant des bâtons de dynamite" lors d'une manifestation en plein centre de la capitale bolivienne.

    Le ministère a précisé par ailleurs que les policiers touchés ne souffraient pas de blessures graves.

    Les syndicalistes, essentiellement des mineurs et des ouvriers, ont parcouru les rues de La Paz en faisant exploser de la dynamite, semant parfois la panique au sein de la population.

    Cette manifestation a été lancée dans le cadre d'un mouvement de protestation de 48 heures convoqué par la COB (Centrale ouvrière bolivienne) qui demande un salaire minimum national équivalent à 1.150 dollars par mois.

    Dans un autre quartier de la capitale, la police a réprimé à coup de gaz lacrymogènes et de jets d'eau des étudiants en médecine qui manifestaient devant le ministère de la Santé, alors que le gouvernement refuse d'annuler un décret allongeant de six à huit heures la durée de la journée de travail des médecins des services de santé publics.

    Plusieurs étudiants ont été interpellés lors de la manifestation.

    Les médecins, dont des milliers sont en grève depuis le 10 avril, exigent notamment que le passage à la journée de huit heures implique qu'ils deviennent bénéficiaires du régime de la Loi générale du travail, qui accorde notamment le paiement d'heures supplémentaires et des indemnisations en cas de licenciement.

    Selon leur syndicat, des dizaines de médecins poursuivaient quant à eux leur grève de la faim entamée la semaine dernière pour une durée indéfinie, tandis que plusieurs cliniques privées avaient fermé leurs portes mardi.

    "Le gouvernement ne peut tolérer et sanctionnera" cette nouvelle escalade du conflit, a averti le ministre de la Santé, Juan Carlos Calvimontes.