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Routes bloquées au Guatemala pour exiger la démission du président

Guatemala

Lien publiée le 24 mai 2017

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(afp) Des centaines d'indigènes et de paysans fustigent l'incapacité du président Jimmy Morales, accusé de corruption.

Un corrumpu incapable de gouverner. Plusieurs organisations paysannes et indigènes du Guatemala ont bloqué mardi au moins 20 routes du pays afin d'exiger la démission du président Jimmy Morales, qu'ils accusent d'entretenir la corruption.

«Nous exigeons la démission de Jimmy Morales qui est incapable et entretient la corruption», déclarent dans un communiqué commun le Comité de développement paysan (CODECA) et la Coordination nationale des organisations paysannes (CNOC) qui ont appelé à ce mouvement de protestation.

Des centaines d'indigènes et de paysans ont bloqué la circulation d'au moins 20 routes à travers tout le pays, a indiqué la Direction générale de la protection et la sécurité routière (Provial).

Selon le CODECA et la CNOC, depuis son investiture en 2016 pour un mandat de quatre ans, le président Morales a perpétué la corruption et n'a pas mis en oeuvre ses promesses de transparence. Un frère et un fils de M. Morales font actuellement l'objet d'une procédure judiciaire pour fraude dans le cadre d'un contrat alimentaire.

Pots de vin

Le porte-parole du président, Heinz Hiemann, a minimisé l'importance des requêtes des manifestants et a demandé aux organisations de «ne pas empêcher» la population de circuler. «Le CODECA doit comprendre que ce n'est pas comme cela que les choses se font au Guatemala», a déclaré le vice-président Jafeth Cabrera.

Les mêmes organisations avaient manifesté en mars dans la capitale Guatemala pour réclamer la démission du président Morales.

Les manifestants ont également demandé l'accélération de l'enquête sur le paiement présumé de pots-de-vin, en 2013, à des fonctionnaires afin que soit modifié un contrat de construction d'une route attribué au géant brésilien du BTP Odebrecht.

Ils exigent également la convocation d'une Assemblée nationale constituante, la nationalisation d'entreprises dont celle qui fournit l'électricité, une enquête sur les juges et les procureurs «corrompus» ainsi que la convocation de nouvelles élections.