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    Grèce : la récession pourrait être deux fois plus forte que prévu

    Lien publiée le 3 juillet 2012

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    (Le Monde) Ce sera pire que prévu. La Grèce s'attend à une récession bien plus sévère que prévu en 2012. "Selon une étude du centre de planification et de recherches économiques Kepe, le recul du PIB au premier trimestre a atteint 6,5 %, au troisième il sera de 9,1 % et le total sur un an de 6,7 %, soit le double de ce qui avait été initialement prévu", a déclaré mardi 3 juillet le ministre adjoint des finances, Christos Staïkouras, pointant une situation économique "critique" et "particulièrement difficile".

    De son côté, la Banque de Grèce avait déjà prévu en avril l'aggravation de la récession, estimant que le PIB chuterait de "près de 5 %" en 2012, soit plus que les estimations initiales (près de 3 %), après un recul de 11 % sur les deux dernières années.

    "POLITIQUES INJUSTES"

    La Grèce connaît sa cinquième année consécutive de récession, entamée lors de la crise bancaire en 2008 et aggravée depuis 2010, année du déclenchement de la crise de la dette, qui a contraint le pays à recourir à des prêts internationaux accordés par l'UE, la BCE et le FMI.

    Le nouveau gouvernement grec de coalition dirigé par le conservateur Antonis Samaras, issu des législatives du 17 juin, s'est engagé à poursuivre les réformes prévues dans le plan d'assainissement de l'économie dicté par les créanciers, tout en réclamant "des changements afin de favoriser la croissance".

    "Il est nécessaire de suivre des politiques orientées vers la croissance, changer les politiques injustes et les réadapter afin d'arrêter la récession" a indiqué M. Staïkouras. Il a souligné que le plan UE-FMI doit être complété par des politiques "pour favoriser l'emploi".

    Selon lui, "il faut se mettre d'accord le plus tôt possible avec la troïka [les experts de l'UE, de la BCE et du FMI qui ont commencé mardi à contrôler les comptes grecs] pour élaborer de nouvelles politiques afin que le plan d'assainissement de l'économie soit viable".