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Le ralentissement de la productivité dans les pays émergents est-il un phénomène durable ?
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Rédigé par DG Trésor • Publié le 31 juillet 2018
La croissance des pays émergents diminue depuis 2010, la croissance moyenne s’étant établie à +5,0 % sur la période 2011-2016 après +6,6 % entre 2000 et 2007. Ce ralentissement, commun à l’ensemble des régions émergentes, est davantage marqué en Amérique latine et en Asie.
Le ralentissement de la productivité globale des facteurs (PGF) expliquerait une forte part de la baisse de la croissance dans les pays émergents. Ce ralentissement est intervenu après un rattrapage technologique, commercial et éducatif rapide et marqué dans les années 2000. À partir de la crise de 2008, un ralentissement important de la PGF a été observé dans la plupart des grands pays émergents.
Le ralentissement des gains de productivité et de la croissance en règle générale est un phénomène global, qui s’inscrit dans le débat plus large de la « stagnation séculaire » et d’éventuels rendements décroissants de l’innovation. Le ralentissement de la PGF provient donc pour partie de sources communes aux économies émergentes et avancées, telles que l’héritage de la crise et le ralentissement du commerce mondial qui, du fait d’un moindre dynamisme de diffusion des technologies et de la baisse de la concurrence, ralentit les gains de productivité.
Des phénomènes structurels sont par ailleurs propres aux économies émergentes. Les migrations internes dans certains pays tels que la Chine, qui soutiennent la productivité en favorisant la réallocation des facteurs de production, tendent à ralentir, freinant les gains de productivité qui leur sont associés. Par ailleurs, l’élan réformateur, en Chine et en Inde notamment, semble moindre que dans les années 1980-1990. Enfin, la mauvaise allocation des facteurs de production et l’environnement institutionnel peu favorable freinent la productivité.
Certains économistes estiment qu’il existe une « trappe à revenus intermédiaires » où seraient piégés des pays trop riches pour bénéficier d’une main d’œuvre à bas coût mais pas assez pour concurrencer les pays avancés sur des produits haut de gamme. L’existence d’une telle trappe reste sujette à débat, quelques pays comme la Corée du Sud ayant réussi à converger vers les pays avancés au cours des dernières décennies.