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Étude sur les offres d’emploi des 30 et 31 août 2018
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article160307
Déclaration du 3 septembre 2018 du comité national des travailleurs privés d’emploi et précaires CGT
Source : CGT chômeurs rebelles du Morbihan
Les offres dîtes « raisonnables » ne sont toujours pas légales
Pôle emploi ne fait pas son boulot et livre les chômeurs aux officines privées
L’étude réalisée les 30 et 31 août 2018 par le comité national des travailleurs privés d’emploi et précaires CGT montre une nouvelle fois que la direction de Pôle emploi se moque des chômeurs en refusant de vérifier correctement les offres de pole-emploi.fr avant diffusion.
La quantité d’offres illégales révélée par notre étude montre bien que les mises à jours successives des logiciels sensées remplacer un agent Pôle emploi qualifié ne fonctionnent pas.
Les plateformes de diffusion d’offres vampirisent Pôle emploi
Offres inexistantes, offres commerciales en lieu et place d’un contrat de travail, durées de contrats affichées mensongères, nombre d’heures par semaine affichées pour un temps partiel imprécises avec absence de planning sont les types d’illégalités le plus fréquemment rencontrés. Lors de notre enquête, de nombreuses sociétés de travail temporaire ou de prestation de services à la personne contactées par téléphone, quand on leur demandait si les offres affichées étaient bien conformes aux contrat proposés, nous disaient « vous n’avez qu’à postuler en remplissant le formulaire disponible sur notre site internet », sous-entendu : Postulez sans savoir pour quel contrat vous postulez, et vous verrez bien ce qu’on daignera vous proposer ensuite.
De très nombreuses offres ne ne sont là que pour attirer les candidats sur un des 123 sites privés qui se font un pognon de dingue en spéculant sur des fichiers que les chômeurs remplissent eux-mêmes, diffusant leurs données personnelles à des sociétés voyous.
Alors qu’il est interdit de diffuser des publicités sur pole-emploi.fr, de nombreuses offres ne sont que des vitrines publicitaires pour des officines sans aucun scrupule.
La toute première mission de Pôle emploi est pourtant de diffuser des offres légales
Jean Bassères, directeur général de Pôle emploi, a été alerté en 2015, 2016, et 2017 sur la réalité de diffusion massive d’offres d’emploi illégales sur le site pole-emploi.fr.
Selon les statuts de Pôle emploi, la toute première mission de cet établissement public administratif qui a une mission de service public est de proposer des offres aux salariés privés d’emploi. Jean Bassères a donc décidé, sur consigne des gouvernements Hollande et Macron, de détourner la première mission de ce service public vers le flicage des chômeurs, pour afficher une baisse artificielle des chiffres du chômage en décourageant les salariés privés d’emploi de rester inscrits au Pôle emploi. Il est insensé que les chômeurs renoncent à rester inscrits, alors que c’est un droit constitutionnel d’être aidé par le service public de l’emploi dans sa recherche d’emploi. Jean Bassères a délibérément ouvert le site pole-emploi.fr aux sociétés privées de diffusion d’offres, en faisant sauter le contrôle par un agent Pôle emploi, avant diffusion, de chaque offre. Pour M. Bassères, ce qui compte c’est de "faire du chiffre » en diffusant le maximum d’offre, peu importe si elles sont pourries.
En finir avec la légende des « offres non pourvues »
La légende des « offres non pourvues » est une sinistre farce dans un pays où un quart de la population active pointe au Pôle emploi, et où toujours plus de chômeurs désespérés prennent des emplois toujours dégradés, mettant ainsi leur santé physique ou psychologique en danger, et perturbant la vie familiale en travaillant sur des horaires atypiques. Les études sérieuses indiquent que seuls 0,6% des contrats ne sont pas pourvus. Notre étude montre aussi que de très nombreuses offres diffusées sur Pôle emploi ne sont que des contrats de travail temporaire d’une semaine (souvent annoncés comme des contrats de 6 mois), et de très nombreuses offres de ménage, aide à domicile, cours de soutien scolaire, pour quelques heures par semaine, travail le soir, le week-end. Ce que veulent les chômeurs, c’est de sortir de la précarité, pas de sombrer dans la misère et le déclassement.
Nous exigeons le retour de l’Etat de droit au Pole emploi
Nous exigeons que Pôle emploi honore sa toute première mission, qui est de proposer des offres d’emploi légales. C’est archaïque de livrer les salariés privés d’emploi et précaires aux vautours des boîtes privées de placement, et de les laisser se débrouiller avec ces bandits. Nous demandons la ré-affectation des 1000 agents destinés au contrôle de la recherche d’emploi, vers un renforcement, dans les équipes de proximité, des équipes "entreprises" dédiées à la saisie et la diffusion des offres d’emploi sur pole-emploi.fr. Nous exigeons que Pôle emploi fasse contrôler chaque offre, avant diffusion pole-emploi.fr, par un agent Pôle emploi formé à cette tâche.