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Revue de presse: 7 mois de grève postiers du 92
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le conflit n’est pas près de s’arrêter entre les syndicalistes de Sud Poste 92 et leur direction. Leurs collègues franciliens doivent appeler à une grève régionale qui pourrait avoir lieu le 13 novembre.
Estampillés « Sud », quelques drapeaux jaunes et noirs flottent lorsqu’un micro harangue, offensif, un groupe d’une trentaine de manifestants. Une scène devenue familière. Ce vendredi matin, un rassemblement de postiers en grève était organisé devant le siège de la Poste, à Issy-les-Moulineaux.
Sept mois, jour pour jour, après le début d’un conflit lancé par Sud Poste 92 pour contester, d’abord, le licenciement de leur leader Gaël Quirante, puis élargi à la dégradation des conditions de travail des postiers.
Et d’après le syndicaliste, le conflit est loin d’être terminé. « En juillet, nous étions un peu moins de 150 grévistes. Aujourd’hui, nous avons dépassé ce chiffre ce qui prouve la détermination des collègues ! s’exclame celui qui est toujours représentant syndical. La Poste a misé sur le pourrissement du conflit, mais la grève perdure. »
Le mouvement pourrait s’étendre à d’autres départements franciliens. Un appel à une grève régionale devrait être lancé par Sud, pour le 13 novembre.
La direction assure avoir fait 55 propositions de rencontres
De son côté, la direction assure avoir réalisé 55 propositions de rencontres depuis le 26 mars. « La dernière a eu lieu le 19 octobre, précise-t-elle. Malgré les intrusions régulières dans les établissements de courrier, qui perturbent le travail des postiers, nous restons ouverts au dialogue. »
« La direction annule chaque audience de négociation, rétorque Gaël Quirante. Car elle refuse que nous nous informions, tous les matins, nos collègues non-grévistes sur l’évolution du conflit. Nous avons proposé des médiations… La Poste a toujours tout refusé », poursuit-il.
Ce matin, à Issy-les-Moulineaux, les grévistes confiaient leur volonté de « ne rien lâcher. » « On n’a pas tenu sept mois pour s’arrêter et ne rien obtenir », lâche Nelly, factrice à Asnières depuis 1983. Comment vit-elle sans salaire depuis mars ? « C’est de plus en plus dur, mais il y a la solidarité syndicale avec la caisse de grève, les proches qui vous aident… »
Dans son immeuble, les voisins sont aussi aux petits soins. « Un soir, une voisine est venue m’apporter un plat de tajine, raconte-t-elle. Et moi, je finis les stocks de riz, de pâtes, de conserves. On essaie de limiter la casse. »
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Après sept mois de conflit, SUD Poste 92 appelle à une grève régionale le 13 novembre
Le syndicat SUD Poste 92, qui mène depuis fin mars une grève reconductible dans les Hauts-de-Seine, appelle les autres organisations syndicales d'Ile-de-France à lancer «une grève régionale» le 13 novembre pour défendre les conditions de travail des postiers.
Après sept mois de grève dans les Hauts-de-Seine, notamment pour dénoncer des conditions de travail dégradées, «la direction ne fait aucune proposition qui permettrait qu'on puisse aboutir à un accord», a lancé au micro Gaël Quirante, représentant syndical de SUD Poste 92, à une trentaine de manifestants rassemblés devant le siège de La Poste, à Paris.
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Les postiers des Hauts-de-Seine, en grève depuis sept mois, en appellent désormais à une grève régionale en Ile-de-France.
SUD Poste 92, qui mène depuis fin mars une grève reconductible dans les Hauts-de-Seine, appelle les autres organisations syndicales d'Ile-de-France à lancer "une grève régionale" le 13 novembre pour défendre les conditions de travail des postiers, a indiqué le syndicat ce vendredi.
"On met sur la table de l'ensemble des organisations syndicales régionales l'idée d'une grève régionale le 13 novembre", pour "que les postiers et les postières de la région s'unissent et agissent ensemble", a déclaré Gaël Quirante, représentant syndical de SUD Poste 92.
"Plus de 150 grévistes"
Après sept mois de grève dans les Hauts-de-Seine, notamment pour dénoncer des conditions de travail dégradées, "la direction ne fait aucune proposition qui permettrait qu'on puisse aboutir à un accord", a-t-il lancé au micro à une trentaine de manifestants rassemblés devant le siège de La Poste, à Paris.
Cet appel à la grève concernerait "tous les métiers, tous les services" de La Poste, pas seulement la distribution du courrier, a précisé à des journalistes Gaël Quirante, dont le licenciement fin mars par La Poste avait déclenché le mouvement social.
"La Poste a misé sur le pourrissement du conflit. La réalité, c'est que la grève perdure, ça pousse la détermination des collègues", avec "actuellement plus de 150 grévistes" dans les Hauts-de-Seine, a-t-il affirmé. Selon lui, à Neuilly-sur-Seine, "il y a autour de 70% de grévistes aujourd'hui".
"Une véritable catastrophe" pour la distribution du courrier
Certes, "c'est une véritable catastrophe" pour la distribution du courrier, "mais la responsabilité" en incombe à la direction, a estimé Gaël Quirante, "reconnu par la justice comme représentant syndical de SUD Poste 92" malgré son licenciement.
"Les questions cruciales à traiter, ce sont les questions d'emplois, les restructurations. Les postiers ne sont pas des mulets", a-t-il ajouté, en dénonçant des suppressions d'emplois alors que "la charge de travail ne diminue pas".
"Il y a une augmentation des courriers recommandés et des petits paquets", a-t-il souligné. Et certains facteurs doivent désormais travailler "le matin et l'après-midi", soit "une double charge" pour "le même salaire".
Réunion de négociations le 5 novembre
Une délégation des manifestants a été "reçue pendant une heure et demie par la direction nationale de La Poste, qui a reconnu l'impact de la grève sur la distribution du courrier et le taux de grévistes toujours important", a déclaré à l'AFP Gaël Quirante, à l'issue de cette rencontre. Une réunion "de négociations" doit se tenir "le 5 novembre. La direction s'est engagée à discuter d'un calendrier de détente des réorganisations prévues dans les Hauts-de-Seine. C'est une avancée", a-t-il ajouté.
Gaël Quirante a également dit ressentir "une énorme tristesse et une énorme colère" après le suicide d'une postière retrouvée pendue à son domicile, près de Sarlat (Dordogne). Les syndicats locaux ont dénoncé jeudi un contexte de réorganisation "à la hussarde" et de "harcèlements" répétés.
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Le syndicat mène depuis fin mars une grève reconductible dans les Hauts-de-Seine.
Sud Poste 92 appelle les autres organisations syndicales d'Ile-de-France à lancer « une grève régionale » le 13 novembre pour défendre les conditions de travail des postiers.
« On met sur la table de l'ensemble des organisations syndicales régionales l'idée d'une grève régionale le 13 novembre », afin de « faire en sorte que les postiers et les postières de la région s'unissent et agissent ensemble », a déclaré Gaël Quirante, représentant syndical de Sud Poste 92.
Après sept mois de grève dans les Hauts-de-Seine, notamment pour dénoncer des conditions de travail dégradées, « la direction ne fait aucune proposition qui permettrait qu'on puisse aboutir à un accord », a-t-il lancé au micro à une trentaine de manifestants rassemblés devant le siège de La Poste, à Paris.
« La Poste a misé sur le pourrissement du conflit »
Cet appel à la grève concernerait « tous les métiers, tous les services » de La Poste, pas seulement la distribution du courrier, a précisé à des journalistes Gaël Quirante, dont le licenciement fin mars par La Poste avait déclenché le mouvement social.
« La Poste a misé sur le pourrissement du conflit. La réalité, c'est que la grève perdure, ça pousse la détermination des collègues », avec « actuellement plus de 150 grévistes » dans les Hauts-de-Seine, a-t-il affirmé. Selon lui, à Neuilly-sur-Seine, « il y a autour de 70% de grévistes aujourd'hui ».
Sud dénonce une surcharge de travail
Certes, « c'est une véritable catastrophe » pour la distribution du courrier, « mais la responsabilité » en incombe à la direction, a estimé Gaël Quirante. « Les questions cruciales à traiter, ce sont les questions d'emploi, les restructurations. Les postiers ne sont pas des mulets », a-t-il ajouté, en dénonçant des suppressions d'emplois alors que « la charge de travail ne diminue pas ».
Il a rappelé qu'il y avait « une augmentation des courriers recommandés et des petits paquets ». Et certains facteurs doivent désormais travailler « le matin et l'après-midi », soit « une double charge » pour « le même salaire ».
La direction promet un calendrier de discussions
Une délégation des manifestants a été « reçue pendant une heure et demie par la direction nationale de La Poste, qui a reconnu l'impact de la grève sur la distribution du courrier et le taux de grévistes toujours important », a déclaré Gaël Quirante, à l'issue de cette rencontre. Une réunion « de négociations » doit se tenir « le 5 novembre. La direction s'est engagée à discuter d'un calendrier de détente des réorganisations prévues dans les Hauts-de-Seine. C'est une avancée », a-t-il ajouté.
Gaël Quirante a également dit ressentir « une énorme tristesse et une énorme colère » après le suicide d'une postière retrouvée morte à son domicile, près de Sarlat (Dordogne). Les syndicats locaux ont dénoncé jeudi un contexte de réorganisation « à la hussarde » et de « harcèlements » répétés.