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Force ouvrière face au risque de l’émiettement
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Sauf désistement, le Comité confédéral national du syndicat devra choisir entre trois candidats pour la succession de son numéro un, Pascal Pavageau. Le scrutin étant à un tour, le futur secrétaire général de FO pourrait être élu sans avoir recueilli la majorité des voix.
Les trois candidats au poste de numéro un de FO sont, de gauche à droite, Patrice Clos, Yves Veyrier et Christian Grolier.
« Ces documents ne sont pas des bulletins de vote, il s'agit exclusivement de la présentation des candidatures. » La circulaire officialisant le nom des postulants au poste de secrétariat général de Force ouvrière que le Comité confédéral national de l'organisation sera appelé à départager a été adressée ce mardi par le trésorier de l'organisation, Patrick Privat, aux structures fédérales et départementales de la centrale. Leurs 126 dirigeants qui constituent le « parlement » de FO devront choisir les 21 et 22 novembre entre Patrice Clos, Christian Grolier et Yves Veyrier pour succéder à Pascal Pavageau, contraint à la démission moins de six mois après son élection à la suite de la révélation d'un fichier occulte sur les cadres du syndicat.
A 53 ans, le Toulousain Patrice Clos est le premier à s'être fait connaître. Ancien salarié du groupe de logistique Gefco, il est actuellement secrétaire général de la fédération des transports de FO. Soutien inconditionnel de Pascal Pavageau, il a l'appui des anarchistes, ce qui n'est pas suffisant pour gagner. Il pourrait récolter 10 à 15 % des voix.
Recherche d'un consensus
Inspecteur du permis de conduire, le Montpelliérain Christian Grolier, 52 ans, dirige la fédération générale des fonctionnaires, regroupement des quatre fédérations syndiquant les fonctionnaires de l'Etat. C'est le candidat des trotskistes du Parti ouvrier indépendant (POI) dont il dit ne pas avoir la carte. Il est d'ailleurs présenté par l'union départementale de Paris, dirigée par Gabriel Gaudy, du POI.
Ingénieur météorologue, Yves Veyrier, étiqueté « pro-Mailly » même si en réalité il avait pris ses distances avec le prédécesseur de Pascal Pavageau, vient de fêter ses 60 ans. C'est le candidat qu'ont décidé de présenter les réformistes mais l'étiquette est un peu trompeuse. C'est en réalité Yves Veyrier, dont c'est le dernier mandat au sein de la direction de la centrale et qui pourrait constituer de ce fait un « pape de transition », qui a proposé il y a une dizaine de jours ses services aux chefs de file réformiste et trotskiste, Frédéric Homez et Hubert Raguin, en quête d'un consensus sur un nom. Après avoir hésité à présenter Frédéric Homez, les réformistes ont renoncé et choisi Yves Veyrier pour « aller jusqu'au bout de la recherche d'un consensus ».
A la mode anglo-saxonne
Cette liste de trois candidats survivra-t-elle jusqu'au scrutin ? « Pour l'instant, chacun montre ses muscles et fait ses comptes », explique un responsable de l'organisation. Mais, avec le choix des réformistes d'Yves Veyrier, le dialogue n'est pas rompu entre les deux principales sensibilités de Force ouvrière. « Les discussions vont se poursuivre jusqu'au dernier moment », affirme un autre dirigeant.
L'existence de trois candidatures est une première dans l'histoire de Force ouvrière avec le risque d'un étalage des divisions qui affaiblirait l'organisation, déjà fragilisée par le scandale du fichier occulte et la démission de son secrétaire général.
Le vote du comité confédéral national se fera à la mode anglo-saxonne, un paradoxe pour une organisation qui a fait du modèle social d'Outre-Manche un épouvantail. En clair, il n'y aura qu'un seul tour et c'est celui qui obtiendra le plus de voix qui gagnera. Cela veut dire que le futur secrétaire général de Force ouvrière pourrait être élu sans avoir obtenu la majorité des voix.