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Ce sont les sympathisants de la France insoumise qui soutiennent le plus les gilets jaunes
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Devant l’ampleur qu’a très rapidement prise le mouvement des gilets jaunes, le parti macroniste (politique et médiatique) a tenté sans relâche de le présenter comme émanant de l’extrême droite. Cette stratégie, désormais bien connue, vise à diviser et à affaiblir le mouvement. En effet, elle cherche à en éloigner les « fâchés mais pas fachos », c’est à dire ceux dont la colère légitime ne saurait être portée par des représentants de l’extrême droite.
C’est peine perdue. Selon différents sondages réalisés sur la question, les sympathisants insoumis sont ceux qui soutiennent le plus massivement les gilets jaunes, leurs revendications et leurs actions. Ainsi, un sondage Odoxa pour Le Figaro et France info paru le 23 novembre révèle que si 77% des Français soutiennent la contestation, ce chiffre monte à… 97% des sympathisants de la France insoumise. Une quasi-unanimité qu’on ne retrouve pas chez les sympathisants du Rassemblement national (86%), des Républicains (78%) ou du Parti socialiste (74%).
Ce résultat est au final peu étonnant puisque depuis le 30 octobre dernier, Jean-Luc Mélenchon appellait déjà les insoumis à se joindre aux actions de contestations des gilets jaunes, tout en prenant bien soin de ne pas s’approprier le mouvement. Un appel apparemment suivi sur le terrain par les militants. En effet, le 22 novembre, une dépêche AFP se faisait l’écho de « figures locales » de ce « mouvement sans leader ». Parmi les huit gilets jaunes mis en avant, un seul se dit membre d’un mouvement politique. Et il s’agit d’un insoumis. Cet ancien de l’usine Allia au chômage précise cependant avoir « rangé ses étiquettes » en enfilant son gilet jaune. Une démarche d’engagement citoyen sans affichage politique qui fait honneur à cet insoumis et son mouvement.
Si le résultat de ce sondage n’est pas très surprenant, c’est aussi sans doute parce qu’on retrouve de nombreux points communs entre les revendications portées par les gilets jaunes et le discours de la France insoumise. La justice fiscale est au cœur des mots d’ordre de ce mouvement qui suggère à Macron de « rendre l’ISF » pour annuler la hausse des taxes sur le carburant. Un article du Parisien du 18 novembre se faisait également l’écho de la revendication d’organiser un référendum populaire sur la légitimité d’Emmanuel Macron. Une idée qui ressemble fort à la proposition des insoumis de référendum révocatoire pour le Président de la République, défendue notamment par leurs députés à l’Assemblée nationale et par Jean-Luc Mélenchon lors de l’élection présidentielle de 2017.
En dépit des tentatives macronisto-médiatiques d’accoler le mouvement des gilets jaunes à l’extrême droite, rien n’y fait : les citoyennes et les citoyens ont compris qu’il s’agit d’un mouvement de masse aux revendications populaires d’intérêt général. Nul doute que ce samedi 24 novembre, on retrouvera donc dans les cortèges de nombreux insoumis, qui défendront avec un gilet jaune les idées qu’ils portent par ailleurs le reste du temps avec d’autres couleurs.