Agenda militant
Ailleurs sur le Web
- NPA - L’Anticapitaliste : votons pour la liste de l’Union populaire conduite par Manon Aubry (07/05)
- “Le moindre mal, c’est toujours le mal” : Mélenchon répond à “Philosophie magazine” sur Arendt (06/05)
- Des droits de l’homme aux prud’hommes - La chanson de GieDré (06/05)
- Dérive antisémite sur les campus, ou malaise sioniste face à la solidarité avec la Palestine ? (05/05)
- Rima Hassan face au chien de garde Duhamel sur BFM (05/05)
- Djamil Le Shlag démissionne en direct de France Inter (05/05)
- Claude Serfati : "L’impérialisme, c’est l’interaction du Capital et de l’Etat !" (05/05)
- Assemblée du Parti Ouvrier Indépendant - 5 mai 2024 (05/05)
- PODCAST: Xi Jinping, le prince rouge (05/05)
- De Science-Po à Columbia, le mouvement étudiant pro-palestinien résiste aux matraques et aux pressions (05/05)
- "Tant qu’il n’y aura pas de sanctions, ni de cessation de livraison d’armes à Israël, les responsables israéliens continueront" (05/05)
- Raphaël Glucksmann expulsé du 1er mai : et la violence du PS on en parle ? (05/05)
- Procès médiatique en antisémitisme de LFI (05/05)
- Attention danger populisme (05/05)
- Alain Minc et Jacques Attali, l’éternel retour des duettistes médiatiques (05/05)
- Soutien Gaza: Un point sur la mobilisation étudiante et lycéenne (04/05)
- La course aux métaux : écologiquement irresponsable (04/05)
- États-Unis : Les manifestations d’étudiantEs pro-palestinienNEs s’étendent malgré la répression (04/05)
- Élections en trompe-l’œil au Tchad (04/05)
- Kanaky, en finir (vraiment) avec le temps des colonies ! (04/05)
- Accord fin de carrière à la SNCF : un recul de la direction (04/05)
- Formation des enseignantEs : refusons la caporalisation (04/05)
- Décès de l’écrivain américain Paul Auster (04/05)
- Accord entre les deux "NPA", avec d’un côté le "NPA - L’Anticapitaliste" (Poutou et Besancenot) et de l’autre le "NPA - Révolutionnaires" (04/05)
- Manon Aubry passe son Grand Oral des européennes à l’Université Libé (03/05)
Liens
- Notre page FaceBook
- Site du NPA
- Démosphère (Paris, IdF)
- Site anti-k.org
- Le blog de Jean-marc B
- CGT Goodyear
- Démocratie Révolutionnaire
- Fraction l'Étincelle
- Anticapitalisme & Révolution
- Révolution Permanente (courant CCR)
- Alternative Communiste Révolutionnaire (site gelé)
- Ex-Groupe CRI
- Librairie «la Brèche»
- Secteur jeune du NPA
- Marxiste.org
- Wiki Rouge, pour la formation communiste révolutionnaire
Cinema: Une affaire de famille
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
De Hirokazu Kore-eda. Film japonais, 2 h 01, sorti le 12 décembre.
Le film de de Kore-eda a obtenu la Palme d’or à Cannes. Sa première partie tient largement du conte et de la comédie burlesque, sans que le contexte social ne soit éludé : une famille japonaise pauvre vit dans une petite maison cernée de grands immeubles et ses membres améliorent leur ordinaire en volant dans les magasins car, comme le dit le père, « Ce qui n’est pas encore vendu, n’est à personne ».
Travailleurs pauvres au Japon
Revenant d’une de leurs expéditions, ils aperçoivent une petite fille seule, dans le froid. Ils finissent par la ramener à la maison et la gardent après s’être aperçu que ses géniteurs l’ont maltraitée et n’en ont rien à faire. Un nouveau membre est ainsi intégré à la vie chaleureuse de la famille, qui survit avec une indifférence absolue par rapport à la morale dominante : outre les larcins, la fille, déguisée en écolière, travaille dans un peep-show.
D’ailleurs, la société ne leur fait guère de cadeau : pour des salaires de misère, le père œuvre dans le bâtiment (et est victime d’un accident du travail) tandis que la mère s’active dans une blanchisserie industrielle (une scène la montre, elle et une de ses collègues : le patron leur a demandé de choisir celle qui sera licenciée). Dans une deuxième partie, les secrets, plus ou moins sordides, surgiront et l’édifice familial s’effondrera.
Kore-eda aborde ainsi sans lourdeur des questions sérieuses : la situation des travailleurEs pauvres et précaires au Japon et, surtout, un thème déjà présent dans certains de ses précédents films : Qu’est-ce qui fonde une famille ? Les liens du sang ou l’affection ? Rien d’étonnant à ce que le réalisateur ne soit guère apprécié de l’actuel gouvernement conservateur.
Henri Wilno