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    Quelle solution durable à la crise de la zone euro ?

    Lien publiée le 11 juin 2011

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    Solutions durables à la crise de la zone euro : quelle que soit la solution retenue, l’Allemagne devra perdre son excédent courant ; il y a alors 3 scénarios

    Patrick ARTUS

    La cause fondamentale de la crise de la zone euro est l’existence d’un excédent structurel de la balance courante de l’Allemagne (et des plus petits pays d’Europe du Nord) et d’un déficit courant structurel des pays du « Sud » (Espagne, France, Italie, Grèce, Portugal) ; ces déséquilibre extérieurs sont essentiellement dus à la spécialisation de l’Allemagne dans l’industrie et à la spécialisation des pays du Sud dans les services non exportables. Tant que ces déséquilibres extérieurs durent, la crise continue puisque les pays du Sud doivent continuer à s’endetter pour financer leur déficit courant. Les seules solutions durables à la crise entrainent donc la disparition de l’excédent de la balance courante de l’Allemagne et corrélativement des déficits courants des pays du Sud ; la restructuration des dettes sans élimination des excédents et déficits extérieurs n’est donc pas une solution durable.

    Une solution durable à la crise peut être un de ces trois scénarios :

    - le fédéralisme (transferts de revenu des pays excédentaires vers les pays déficitaires) ;

    - la solution retenue aujourd’hui qui est la compression de la demande intérieure dans les pays du Sud de la zone euro, et qui élimine les excédents de l’Allemagne en réduisant ses exportations ;

    - la sortie de l’euro et la dévaluation pour les pays du Sud de la zone euro, qui éliminent les excédents de l’Allemagne par la perte de sa compétitivité. La compression de la demande intérieure pourra être un jour rejetée par les opinions. Pour échapper aux coûts énormes de la sortie de l’euro (pertes de change sur les dettes extérieures des pays qui dévaluent pour les détenteurs de ces dettes), l’Allemagne serait alors forcée d’accepter le fédéralisme.

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