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    Nous sommes tou•te•s des gilets jaunes

    Gilets-jaunes

    Lien publiée le 15 février 2019

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    A l'invitation des initiatrices et initiateurs de l’appel « Nous sommes tou.te.s des gilets jaunes »

    Nous sommes tou•te•s des gilets jaunes

    La déflagration « jaune » surgie depuis le mois de novembre partout en France semble maintenant réveiller la peur des populismes dans de nombreuses sphères de la société. Depuis le mois de janvier, des interventions de plus en plus nombreuses nous mettent en garde sur la présence « désormais dominante » de la droite populiste et fascisante au sein du mouvement des « Gilets Jaunes ». 

    Nous pensons que ces affirmations alarmistes se fondent sur une vision biaisée, qui interprète un mouvement né et développé avec des formes totalement inédites à partir de catégories politiques anciennes et inadéquates pour en saisir la nature.  C’est un biais tout aussi important que dangereux, car il a conduit plusieurs intellectuels et observateurs de gauche à écrire, en toute bonne foi, que la critique  de la démocratie représentative exprimée par les Gilets Jaunes et leur refus de se structurer comme mouvement en élisant des responsables les positionnait en dehors du champ démocratique. Dans cette veine, d’autres chercheurs ont même cru nécessaire d’enquêter sur le passé informatique des gilets jaunes les plus médiatisés pour traquer leurs agissements passés et démasquer des affiliations secrètes. 

    Loin d’éclairer le débat, une telle posture empêche de saisir la complexe physionomie d’un mouvement qui a provoqué, par sa force et par la singularité de ses formes d’organisation, une véritable « mue identitaire » chez la plupart de ceux qui l’ont vécu et s’y sont engagés. 

    Comme cela a été souvent le cas dans l’histoire, il y a un avant et un après à la participation de l’intérieur à un mouvement social de cette ampleur. Si les nombreux intellectuels et observateurs politiques qui s’échinent à traquer les traces d’une affiliation politique « douteuse » dans le passé des gilets jaunes, écoutaient davantage les déclaration de celles et ceux qui manifestent dans les rues et occupent les ronds-points, ils verraient que leurs actions concrètes ne rentrent absolument pas dans les cadres des catégories politiques traditionnelles : elles s’inscrivent en revanche dans un horizon fondamentalement marqué par une demande large, profonde et urgente de justice sociale. Et s’ils prenaient le temps et le courage d’écouter les très nombreux témoignages enregistrés en direct sur les médias alternatifs, ils entendraient à quel point l’éclosion du mouvement a totalement bouleversé la vie de chaque participant, en reconstruisant des liens, en faisant émerger des questions communes au-delà des anciennes positions idéologiques. 

    Nous sommes conscients du fait que des groupes qui prêchent des paroles de haine sont également présents sur les ronds-points et dans les cortèges. Mais nous savons aussi que, pour le moment, ils ne sont qu’une composante marginale d’une masse qui demande et revendique avant tout dignité et justice sociale. Les enquêtes développées sur le terrain en partenariat actif avec les gilets jaunes par plusieurs groupes d’étudiants et chercheurs ont d’ailleurs montré à quel point la grille de lecture du populisme est radicalement obsolète pour  comprendre ce soulèvement. Déclenché sur la base d’une réponse à l’augmentation des prix de l’essence, le mouvement des gilets jaunes a su poser sur l’avant de la scène, une fois de plus, mais sans doute de manière claire et incontestable, toutes les questions fondamentales qui se posent dans une société épuisée par le pillage infligé au cours des quarante dernières années par les politiques néolibérales successives. 

    Comme nombre de nos concitoyens, nous avons assisté impuissants à ce pillage qui a systématiquement transféré la quasi-totalité de la valeur du travail effectué par des millions d’hommes et femmes vers le marché financier, qui a saccagé les biens communs en les donnant en pâture à sa clientèle, et qui a altéré progressivement mais profondément et sûrement la valeur et la signification mêmes du travail accompli. En tant que femmes et hommes travaillant depuis des années dans les structures de l’enseignement et de la recherche, nous avons à notre façon connu l’impact de ces politiques. L’utilisation de plus en plus massive du travail précaire, la destitution de toute forme d’autonomie de recherche, la centralisation des contrôles sur les projets et les financements de la recherche ont conduit également à une prolétarisation du travail intellectuel, tout en l’assignant bien souvent à un rôle de servile complaisance avec les formes et les demandes du pouvoir politique et économique.

    C’est pourquoi nous croyons important d’adhérer à ce mouvement de son intérieur et de participer, avec les femmes et les hommes gilets jaunes, à son ouverture vers une société plus juste : une société qui soit en mesure de garantir à chaque citoyen une juste rémunération pour son travail, l’aide dont il nécessite lorsqu’il est dans le besoin, tout en garantissant la justice sociale ainsi qu’une vraie égalité dans la cité. Nous appelons donc nos collègues à s’organiser et à inventer de nouveaux espaces de luttes et de débat où nous pourrions, non simplement soutenir le mouvement, mais y participer de l’intérieur avec les compétences qui nous sont propres, comme tout autre acteur du champ social.

    C’est dans cette optique que nous souscrivons pleinement à l’Appel proposé par l'Assemblée de Commercy les 26 et 27 janvier 2019 et que nous appelons nos collègues à participer massivement, avec le plus de publicité possible, à la manifestation du 2 février en hommage aux victimes des violences policières, ainsi qu’à la grève générale interprofessionnelle du 5 février prochain.

    Les 310 premiers signataires :

    Marc Abélès, anthropologue, EHESS

    Nicole Abravanel, historienne, EHESS

    Sadia Agsous, Centre de recherche français à Jérusalem

    Thomas Alam, politiste, université de Lille

    Paul Alliès, politiste, université de Montpellier

    Virgine Althaus, psychologue du travail, université de Rouen

    Jean-Loup Amselle, anthropologue, EHESS

    Grey Anderson, historien, université de Caen

    Luis Martínez Andrade, sociologue, CNRS

    Armelle Andro, démographe, Paris 1

    Fabien Archambault, historien, université de Limoges

    Clément Arambourou, politiste, université de Bordeaux

    Roberto Barbanti, département d’arts plastiques, Paris 8

    Stéphane Beaud, sociologue, université de Poitiers

    Hicham Benaissa, sociologue, EPHE

    Emma Ben Abdallah, juriste, Lyon 2

    Yazid Ben Hounet, anthroplogue, CNRS

    Nicole Benyounes, médecin

    Judith Bernard, metteure en scène

    Alain Bertho, anthropologue

    Bastien Pereira Besteiro, Sociologue, Lyon 2

    Jacques Bidet, philosophe, Paris Ouest

    Alain Bihr, sociologue, université de Franche Comté

    Stéphane Bikialo, littérature française, université de Poitiers

    Nathalie Blanc, géographe, CNRS

    Philippe Blanchet, sociolinguiste, Rennes 2

    Cécile Blatrix, politiste, AgroParisTech

    Frédéric Boccara, Economiste, Paris 13

    Manuel Boissière, ethnobotaniste, CIRAD

    Julien Bonhomme, anthropologue, ENS

    Pascal Bonnard, politiste, université de Saint-Étienne

    Christophe Bonneuil, historien, EHESS

    Véronique Bontemps, anthropologue, CNRS

    Kevin Boucaud-Victoire, journaliste au Média

    Paul Bouffartigue, sociologue, CNRS

    Yannick Bosc, historien, université de Rouen

    Martine Boudet, chargée de séminaire, EHESS

    Ali Boulayoune, sociologue, université de Lorraine

    Sam Bourcier, sociologue, université de Lille

    Philippe Boursier, professeur de sciences économiques et sociales

    Michel Bozon, sociologue, INED

    Juan Branco, avocat

    Guy Bruit, professeur de lycée retraité

    Louise Bruit Zaidman, historienne, Paris Diderot

    Nicolas Bué, politiste, université d'Artois

    Vincent Burckel, sociologue, université Versailles St Quentin

    Pascal Buresi, historien, CNRS

    François Burgat, islamologue, CNRS

    Noëlle Burgi, politiste, Paris 1

    André Burguière, historien

    Joël Cabalion, sociologue, université de Tours

    Claude Calame, historien, EHESS

    Celine Cantat, CEU, Budapest

    Romain Carnac, politiste, université de Lausanne

    Michel Casevitz, philologue

    Cécile Canut, sociolinguiste, Paris Descartes

    Nicolas Castel, sociologue, université de Lorraine

    Jean-Noël Castorio, historien, université du Havre

    Vanessa Caru, historienne, EHESS

    Peggy Cénac, mathématicienne, université de Bourgogne

    Manuel Cervera-Marzal, politiste, EHESS

    Victoire Chalin, anthropologue, Paris 7

    Sylvie Chaperon, historienne, université de Toulouse

    Julie Chapuis, politiste, université de Lorraine

    Alexis Charansonnet, historien, Lyon 2

    Vincent Charbonnier, philosophe, ESPE Nantes

    Heidi Charvin, psychologue, université de Rouen 

    Francis Chateauraynaud, sociologue, EHESS

    Sébastien Chauvin, sociologue, université de Lausanne

    Mériam Cheikh, anthropologue

    Stéphanie Chevrier, éditrice

    Yves Cohen, historien, EHESS

    Karine Colette, communication, université de Sherbrooke, Canada

    Sonia Combe, historienne

    Tarik Dahou, Institut de Recherche pour le Développement

    Jocelyne Dakhlia, historienne, EHESS

    Sébastien Dalgalarrondo, sociologue, CNRS

    Jean-Marie Darbon, directeur de recherche, INSERM

    Fanny Darbus, sociologue, université de Nantes

    Corinne Davault, sociologue, Paris 8

    Marielle Debos, politiste, Paris Ouest

    Etienne De Clara, université de Columbia

    Laurence De Cock, historienne‎

    Hervé Defalvard, économiste, Paris Est

    Christian Delacroix, historien, Paris Est

    Christine Delphy, sociologue, CNRS‎

    Christian De Montlibert, sociologue, université de Strasbourg

    Fabien Desage, politiste, université de Lille

    Sophie Desrosiers, ethnologue, EHESS

    Jean Baptiste Devaux, politiste, Science Po Lyon

    Paul Dirkx, sociologue, université de Lorraine

    Nicolas Dot-Pouillard, politiste, IFPO

    Etienne Douat, sociologue, université de Poitiers

    Yann Dourdet, philosophe

    Marnix Dressen-Vagne, sociologue, université Versailles St Quentin

    Thibaut Dubarry, anthropologue, EHESS

    Vincent Dubois, sociologue, Science Po Strasbourg

    Mélanie Duclos, sociologue, université de Bretagne

    Julien Dufour, sociologue, université de Lorraine

    Bertrand Dumenieu, informaticien, EHESS

    Cédric Durand, économiste, Paris 13

    Philippe Enclos, juriste, université de Lille

    Nathalie Ethuin, politiste, université de Lille

    Jean-Michel Faure, sociologue, université de Nantes

    Mathieu Fernandez, urbaniste, IFSTTAR

    Benjamin Ferron, sociologue, Paris Est

    Agnès Fine, anthropologue, EHESS

    Franck Fischbach, philosophe, université de Strasbourg

    Marianne Fischman, économiste

    Fabrice Flipo, philosophe, LCSP

    Jean-Louis Fournel, département d’études romanes, Paris 8

    Tristan Fournier, sociologue, CNRS

    Lydéric France, géosciences, université de Lorraine

    Nathalie Frigul, sociologue, université de Picardie 

    Bernard Friot, sociologue, Paris Ouest

    Claire Gallien, civilisation et littérature britannique, université de Montpellier

    Jérémie Gauthier, sociologue, CNRS

    Camille Gardesse, sociologue, Ecole d’Urbanisme de Paris

    Marie Garrau, philosophe, Paris 1

    Isabelle Garo, philosophe

    Franck Gaudichaud, politiste, université de Grenoble

    Arlette Gautier, sociologue, université de Brest

    Vincent Gay, sociologue, Paris 7

    Bertrand Geay, sociologue, université de Picardie

    Maud Gelly, sociologue, APHP

    Frédérick Genevée, historien

    Susan George, présidente du Transnational Institute

    Julie Gervais, politiste, Paris 1

    François Gèze, éditeur

    Laurence Giavarini, philosophe, université de Bourgogne

    Pascale Gillot, philosophe, université de Tours

    Boris Gobille, politiste, ENS Lyon

    Jean-Luc Godet, physicien, université d'Angers

    Mehdi Ghouirgate, historien, université de Bordeaux

    Mélanie Gourarier, anthropologue, CNRS

    Guillaume Gourgues, politiste, Lyon 2

    Luca Greco, linguiste, université de Lorraine

    Maurizio Gribaudi, historien, EHESS

    Olivier Grosjean, politiste, Paris 1

    Vanessa Guéno, historienne, université d’Aix en Provence

    Arthur Guichoux, politiste, Paris Diderot

    Diletta Guidi, politiste, EPHE / Université de Fribourg

    Thierry Guilbert, linguiste, université de Picardie

    Pascal Guillot, historien, université Versailles St-Quentin

    Ozgur Gun, économiste, université de Reims

    André Gunthert, historien, EHESS

    Elie Haddad historien, CNRS

    Klaus Hamberger, anthropologue, EHESS

    Sari Hanafi, American University of Beirut

    Jean-Marie Harribey, sociologue, université de Bordeaux

    Samuel Hayat, politiste, CNRS

    Ingrid Hayes, historienne, Paris Ouest

    Alain Hayot, sociologue,

    Benoît Hazard, anthropologue, CNRS

    Jacqueline Heinen, sociologue, université Versailles St Quentin

    Anaïs Henne‎guelle, économiste, Rennes 2

    Odile Henry, sociologue, Paris 8

    Thomas Hippler, Historien, Université de Caen

    Sabina Issehnane, économiste, Rennes 2

    Chantal Jaquet, philosophe, Paris 1

    François Jarrige, historien, université de Bourgogne

    Fanny Jedlicki, sociologue, université du Havre

    Anne Jollet, historienne, université de Poitiers

    Florence Johsua, politiste, Paris Ouest

    Samy Johsua, sciences de l'éducation, université Aix Marseille

    Marc Joly, sociologue, université Versailles St Quentin‎

    Razmig Keucheyan, sociologue, université de Bordeaux

    Pierre Khalfa, économiste

    Christiane Klapisch-Zuber, historienne, EHESS

    Benoît Kloeckner, mathématicien, Paris Est

    Michel Koebel, sociologue, université de Strasbourg

    Jean-Luc Kop, psychologue, université de Lorraine

    Taher Labadi, économiste, IREMAM

    Bernard Lacroix, politiste, Paris Ouest

    Claire Lacour, mathématicienne, Paris-Est

    Marie Ladier-Fouladi, anthropologue, CNRS

    Gilles Laferté, sociologue, INRA

    Rose-Marie Lagrave, sociologue, EHESS‎

    Bernard Lahire, sociologue, ENS Lyon

    Karine Lambert, historienne, UCA

    Dany Lang, économiste, Paris 13

    Mathilde Larrère, historienne, Paris Est

    Christian Lazzeri, philosophe, Paris Ouest

    Frédéric Lebaron, sociologue, ENS Cachan

    Francis Lebon, sociologue, Paris Est

    Catherine Leclercq, sociologue, université de Poitiers

    Rémi Lefebvre, politiste, université de Lille

    Cécile Lefèvre, sociologue, Paris Descartes

    Frédérique Leresche, anthropologue, université de Genève

    Yann Leredde, océanographe, université de Montpellier

    Frédéric Le Roux, mathématicien, Paris 1

    Benoit Leroux, sociologue, université de Poitiers

    François Lescure, mathématicien, université de Lille

    Thérèse Levené, sciences de l'éducation, université de Lille

    Antoine Lévêque, politiste, science Po Lyon

    Giovanni Levi, historien

    Catherine Lévy, ingénieure de recherche, CNRS

    Olivier Long, Ecole des arts de la Sorbonne, Paris 1

    Michael Löwy, sociologue, CNRS

    Corinne Luxembourg, géographe, ENSA Paris La Villette

    Emir Mahieddine, anthropologue, CNRS

    Pascal Maillard, professeur de Lettres, université de Strasbourg

    Chowra Makaremi, anthropologue, CNRS

    Jean Malifaud, mathématicien

    Patrice Maniglier, philosophe, Paris Ouest

    Jean-Christophe Marcel, sociologue, université de Bourgogne

    Ivan Marin, mathématicien, université de Picardie

    Erika Martelli, archéologue, université de Parme

    Céline Martin, historienne, université de Bordeaux

    Igor Martinache, sociologue, université de Lille

    Jean-Jacques Masot-Urpi, éditeur

    Gustave Massiah, économiste

    Gérard Mauger, sociologue, CNRS

    Guillaume Mazeau, historien, Paris 1

    Philippe Mazereau, sciences de l’éducation, université de Caen

    Pedro Medina, philosophe, IED

    Denis Merklen, sociologue, Paris Diderot

    Françoise Mesnil, psychologue du travail

    Olivier Michel, informaticien, Paris Est

    Christophe Mileschi, professeur de littérature italienne, Paris Ouest

    Lamia Missaoui, sociologue, université Versailles St Quentin

    Sylvie Monchatre, sociologue, Lyon 2

    Sabine Montagne, économiste, CNRS

    Ismaël Moya, anthropologue, CNRS

    Philippe Nabonnand, philosophe, université de Lorraine

    Mustapha Nadi, électronicien, université de Lorraine

    Toni Negri, philosophe

    Erik Neveu, politiste, Sciences Po Rennes

    Olivier Neveux, professeur d’études théâtrales, ENS Lyon

    Gérard Noiriel, historien, EHESS

    Julie Pagis, sociologue, CNRS

    Claude Paraponaris, économiste, Université Aix Marseille

    Sylvain Pattieu, historien, Paris 8

    Dominique Paturel, sciences de gestion, INRA

    Frédéric Perdreau, sciences de gestion, université de St Etienne

    Willy Pelletier, sociologue, université de Picardie

    Etienne Pénissat, sociologue, CNRS

    Clément Petitjean, sociologue, université Versailles Saint-Quentin

    Roland Pfefferkorn, sociologue, université de Strasbourg

    Nicole Phelouzat, sociologue CNRS

    Michel Pialoux, sociologue, CNRS

    Alexandre Piettre, sociologue, CNRS

    Jean-Marie Pillon, sociologue, Paris Dauphine

    Michel Pinault, historien

    Josiane Pinto, psychologue clinicienne, Paris 7

    Louis Pinto, sociologue, CNRS

    Paul Platzer, physicien, Mines Telecom

    Marion Plault, sociologue, université Versailles St Quentin

    Dominique Plihon, économiste, université Paris Nord

    Clyde Plumauzille, historienne, CNRS

    Christopher Pollmann, agrégé droit public, université de Lorraine

    Vincent Porhel, historien, université Lyon 1

    Raphaël Porteilla, politiste, université de Bourgogne

    Bernard Pudal, politiste, Paris Ouest

    Romain Pudal, sociologue, CNRS

    ‎Nicolas Puig, anthropologue, IRD

    Olivier Quéré, politiste, université de Haute Alsace

    Nicolas Raimbault, géographe, université de Nantes

    Martin Rass, département d’allemand, université de Poitiers

    Gianfranco Rebucini, anthropologue, EHESS

    Manuel Rebuschi, philosophe, université de Lorraine

    Eugenio Renzi, université du Mans, Lycée Bellevue du Mans

    Alina Reyes, romancière

    Michèle Riot-Sarcey, historienne, Paris 8

    Lucile Ruault, politiste, université de Lille

    Valérie Sala Pala, politiste, Université de Saint-Etienne

    Jean Marc Salmon, sociologue, Mines Telecom

    Catherine Samary, économiste, Paris Dauphine

    Arnaud Saint-Martin, sociologue, CNRS

    Mohammed Sharqawi, doctorant à l'IRIS-EHESS

    Alessandro Sarti, mathématicien

    Nicolas Sembel, sociologue, ESPE Aix Marseille

    Todd Shepard, historien, Johns Hopkins University

    Jérémy Sinigaglia, sociologue, université de Strasbourg

    Rémi Sinthon, sociologue, EHESS

    Arnault Skornicki, politiste, Paris Ouest

    Mariana Stelko, sociologue, université du Mans

    Alessandro Stella, historien, EHESS

    Philippe Tancelin, philosophe, Paris 8

    Jacques Testart, biologiste, INSERM

    Françoise Thébaud, historienne, université d'Avignon

    François Théron, éditeur

    Julien Théry, historien, Lyon 2‎

    Daniel Thin, sociologue, Lyon 2

    Laurent Thines, professeur de médecine, université de Bourgogne

    Bruno Tinel, économiste, Paris 1

    Romain Tiquet, historien, université de Genève

    Emmanuelle Tixier du Mesnil, historienne, Paris Ouest

    Marc Tomczak, cybernéticien, université de Lorraine

    Christian Topalov, historien, EHESS

    Jean-Louis Tornatore, anthropologue, université de Bourgogne

    Jérôme Tournadre, politiste, CNRS

    Josselin Tricou, politiste, Paris 8

    Maryse Tripier, sociologue, université de Nice

    Aurélie Trouvé, économiste, AgroParisTech

    Guillaume Vadot, politiste, Paris 1, Imaf

    Eric Valentin, philosophe, université de Picardie

    Mélanie Vay, politiste, CESSP

    Carlo Vercellone, économiste, Paris 1

    Bernard Vernier, anthropologue, Lyon 2

    Julio Vezub, directeur adjoint du CENPAT Puerto Madryn, Argentine

    Tiziana Villani, philosophe

    Sylvie Vilter, économiste, université Versailles St Quentin 

    Elise Voguet, historienne, CNRS

    Sophie Wahnich, historienne, CNRS

    Karel Yon, sociologue, CNRS

    Jean-Claude Zancarini, italianiste, ENS Lyon

    Michelle Zancarini-Fournel, historienne, Lyon 1

    Elisabeth Zucker, sociologue