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Les aveux d’Ismaël Emelien dans l’affaire Benalla
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
https://lemediapresse.fr/actualites/les-aveux-dismael-emalien-dans-laffaire-benalla/
Ismaël Emelien, ancien conseiller spécial d’Emmanuel Macron est à nouveau mis en cause dans l’affaire Benalla. Il a affirmé à l’AFP ce vendredi qu’il a été entendu par l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN) le 16 janvier. Ismaël Emelien est soupçonné d’être impliqué dans la diffusion illégale sur twitter d’images de vidéosurveillance en lien avec les violences du 1er Mai.
Celui qui avait démissionné de son poste, début février dernier, « pour publier son livre sur le progressisme », risque de faire couler à nouveau beaucoup d’encre.
Pour comprendre ce nouveau rebondissement, il faut effectuer un saut dans le passé. Il faut retourner au 19 juillet 2018 plus précisément. Il est presque 4h du matin quand le compte twitter pro macroniste @frenchpolitic vient à la rescousse d’Alexandre Benalla, en publiant une vidéo. Cette vidéo est issue de caméras de surveillance de la manifestation du 1er mai. Celle-ci selon le compte @frenchpolitic montre que l’une des deux personnes que Alexandre Benalla avait violenté ce jour-là était venu manifester avec en tête la « volonté de casser du flic ».
S’ensuit alors l’ouverture d’une enquête judiciaire pour faire la lumière sur cette fuite d’images jugées protégées et confidentielles. Très rapidement, les soupçons se dirigent vers Ismaël Emelien. Intime de Macron et spécialiste de l’opinion et de la communication, il aurait pu jouer un rôle dans la publication de cette vidéo.
Des éléments s’accumulent et les magistrats en charge de cette affaire estiment posséder des charges suffisantes. C’est à ce moment que le conseiller spécial de Macron décide de démissionner, afin de se concentrer sur ses « projets personnels ».
Cependant, les moyens par lesquels Ismaël Emelien s’est procuré ces images restent encore non définis. La veille de la publication des images sur Twitter, trois hauts gradés de la préfecture de police de Paris sont entrés en contact avec Alexandre Benalla pour la remise de ces images. Sous la forme d’un CD Rom. C’est l’élément qui a permis l’ouverture de cette enquête judiciaire. Ces fonctionnaires ont été mis en examen pour « violation du secret professionnel » et « détournement d’images issues d’un système de vidéo-protection ».
Néanmoins Alexandre Benalla a tenté de faire disculper Ismaël Emelien, durant sa garde à vue du 20 juillet, en indiquant que cette vidéo a été apportée au conseiller spécial de Macron, dans la matinée du 19 juillet, par conséquent après la fuite sur Internet.
Les enquêteurs ont par la suite prouvé que cela ne pouvait être vrai. Ils ont appliqué un « bornage » permettant d’affirmer que les téléphones d’Ismaël Emelien et Alexandre Benalla se trouvaient à proximité durant la nuit du 18 au 19 Juillet. De plus les deux anciens salariés de l’Elysée ont échangé des SMS aux alentours de 2h du matin le 19 juillet.