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Après quinze mois de grève, victoire pour les postiers des Hauts-de-Seine
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Depuis plus d’un an, les postiers en grève réclamaient une évolution des normes et cadences qui déterminent la durée de leurs tournées. Avec la signature, lundi, d'un protocole d’accord de fin de conflit avec la direction, ils ont obtenu de nouvelles embauches en CDI dans le département.
Ils vont reprendre le travail «la tête haute». Lundi, Gaël Quirante, responsable SUD Poste dans le département des Hauts-de-Seine a fait part, sur Twitter, de la «fierté» des grévistes du 92. Après plus de quinze mois de grève, ces derniers viennent de signer, lundi, un protocole d’accord de fin de conflit avec la direction. Il aura fallu «43 audiences de négociations, 15 versions de protocole» et «3 séances de relecture» pour que les deux parties signent ce document, explique la Poste dans un communiqué. Une période aussi ponctuée par des actions syndicales régulières des grévistes. Dernière en date : mi-juin, les postiers des Hauts-de-Seine s’étaient invités au siège de la Poste. Ce qui avait valu au syndicaliste Gaël Quirante un placement en garde à vue.
Depuis plus d’un an, les postiers en grève réclamaient une évolution des normes et cadences qui déterminent la durée de leurs tournées. Plus largement, ils dénonçaient les réorganisations successives basées sur ces mêmes cadences et des algorithmes qui, estiment-ils, alourdissent leurs charges de travail et dégradent leurs conditions d’exercice. Le protocole répond en partie à ces revendications. Il prévoit, précise La Poste, «pour la première fois, la validation d’un calendrier de réorganisations dans les établissements courrier des Hauts-de-Seine», «un calendrier aménagé de ces réorganisations sans remise en cause ni de leur principe ni de la méthode de conduite du changement» et «les modalités de retour au travail pour les agents grévistes».
«Ils voulaient des facteurs à genoux»
Résultat, après des mois de conflit, «les 5% des postiers engagés dans ce mouvement social ont décidé de reprendre le travail», indique donc la direction dans son communiqué. «Jamais nous ne nous sommes résignés», a réagi, de son côté, Gaël Quirante qui explique que les postiers vont retrouver leurs sacoches et leurs tournées en étant «plus forts». Et d’ajouter : «Ils voulaient des facteurs à genoux, ils ont eu des postiers, des postières et des soutiens debout !»
Les grévistes se réjouissent notamment que la question de la charge de travail soit prise en compte, au travers cet accord. Mais aussi des nouvelles embauches en CDI prévues par le protocole. Soit 70 nouveaux facteurs qui seront recrutés dès cette année dans le département. Pour la Poste, cette fin de conflit est une grosse épine en moins. Mais dans de nombreuses villes et villages en France, au rythme des réorganisations organisées localement, les mêmes mots de colère et revendications se font entendre chez les postiers. Certains se mettent en grève, comme à Miélan (Gers), où le conflit pour obtenir des recrutements dure désormais depuis quarante-trois jours. «Les factrices et facteurs de France et leurs soutiens ont maintenant la possibilité de se saisir de ce point d’appui pour remettre en cause les plans de casse des emplois, des métiers et de la qualité de service mis en œuvre par la Poste», affirme SUD Poste 92 dans un communiqué. Gaël Quirante, le leader du mouvement, espère que la «détermination» des postiers du 92 «puisse donner de la force à d’autres».