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Indexation au PIB: l’autre arnaque des propositions Delevoye
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
De la consultation publique cousue de fils blanc du chargé de mission Delevoye, il était clair dès le début que devait émerger une règle d'or du financement des retraites. Non pas une règle d'or protégeant les retraités, comme aurait pu l'être la garantie de leur pouvoir d'achat, mais la garantie que ces retraites ne pèseraient pas excessivement sur les finances publiques (et par voie de conséquence sur les entreprises, dont la compétitivité ne devait pas être amputée par le financement des retraites).
C'est donc sans grande surprise que les propositions Delevoye comportent une "règle d'or' limitant à 14% du PIB le budget des retraites. La cristalline et mathématique pureté de la dénomination du mécanisme ne cache pas la saleté du mécanisme: amenés à être plus nombreux, les retraités ne peuvent espérer bénéficier à l'avenir d'un effort de la nation constant par individu; les besoins de la population ne sauraient dicter à l'Etat son budget.
Mais au-delà de ce mécanisme évident, il en est un autre plus pervers de la mesure. Ce n'est en effet pas aux revenus (salaires, et autres), que se trouve indexé le budget des retraites, mais au PIB. Or, ce PIB est la variable qui réagit instantanément aux crises financières, comme ce fut le cas en 2008 (voir graphique), tandis que les salaires et revenus lissent les crises, et tendent à stagner plutôt qu'à chuter comme le fait le PIB.
La conséquence est claire: à la prochaine crise, lorsque par exemple la finance s'effondrera gavée de prêts à taux négatifs, la répercution sur le budget des retraites sera potentiellement immédiate. Alors qu'il a beaucoup été souligné que le modèle social français avait contribué à amortir les effets de la crise de 2008, les propositions Delevoye envisagent d'exposer directement les retraites aux mécanismes viciés de la finance mondiale.