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Les Ford Blanquefort devant la cour d’appel de Bordeaux, "pas un baroud d’honneur" pour Poutou
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les salariés de Ford Blanquefort s'étaient donné rendez-vous devant la cour d'appel de Bordeaux ce mardi 6 août. Au cœur de l'été, elle est appelée à se prononcer sur les causes économiques de la fermeture du site girondin. Elle a mis sa décision en délibéré au 17 septembre.
Les Ford au combat, jusqu'au bout ! Ils étaient une trentaine rassemblés devant la cour d'appel de Bordeaux ce mardi. Ils réclament la reconnaissance de l'absence de raisons économiques à la fermeture de leur usine de Blanquefort. Début juillet, en première instance, le tribunal de Grande instance de Bordeaux s'était déclaré incompétent à trancher cette question.
La justice continue donc son travail alors que l'usine, elle, est à l'arrêt depuis la fin juillet et que l'envoi des premières lettres de licenciement est programmé pour courant septembre. À l'audience, chacun évidemment a campé sur ses positions : Philippe Brun, l'avocat des salariés de Ford Blanquefort, plaidant pour "l'absence de motifs économiques" à la fermeture du site de Blanquefort et évoquant "la décision abusive" de Ford de refuser les offres de reprises proposées par la société Punch, fin 2018.
C'est un déni de justice si le juge judiciaire n'intervient pas dans ce dossier - Me Brun, avocat des salariés de Ford Blanquefort
Maître Mendy, avocate de Ford, estime que la justification de la cause économique de la fermeture, si elle doit avoir lieu, se fera devant les Prud'hommes après les licenciements. Par cause économique, Ford entend "développement économique, évolution du marché automobile, etc". Elle réclame par ailleurs 10 000 euros à la CGT pour les dépenses de justice engagées par Ford pour ces "demandes mal fondées" du syndicat devant la cour d'appel.
De son côté, Philippe Poutou, délégué CGT à Ford Blanquefort, se défend de se lancer dans un "dernier baroud d'honneur". Il veut toujours croire en la victoire des salariés contre le géant américain.
La cour d'appel de Bordeaux a mis sa décision en délibéré au 17 septembre. "Un délai raisonnable", commente maître Brun, qui laisse le temps aux juges de prendre connaissance de "ce dossier complexe". Contrairement au tribunal de Grande instance de Bordeaux, il estime que "la cour d'appel ne peut que se déclarer compétente puis trancher sur le fond". Réponse dans un peu plus d'un mois.