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La proposition choc de BlackRock pour affronter la prochaine crise
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
D'anciens banquiers centraux employés par le géant de la gestion d'actifs - dont Stanley Fischer et Philipp Hildebrand - proposent de conférer aux banques centrales le pouvoir de financer directement l'économie. Pour l'Europe, ils préconisent même des prêts perpétuels à taux zéro aux particuliers.
Alors que s'ouvre le symposium annuel de banquiers centraux et d'économistes à Jackson Hole sur le thème des « défis de la politique monétaire », BlackRock veut peser dans le débat. Le géant américain de la gestion d'actifs avec 6.800 milliards de dollars d'encours s'appuie sur plusieurs anciens banquiers centraux, notamment Stanley Fischer, passé par la Fed, Philipp Hildebrand, qui a dirigé la Banque nationale suisse et Jean Boivin, autrefois sous-gouverneur de la Banque du Canada.
Levier budgétaire
Pour faire face à la prochaine crise économique, la politique monétaire seule ne suffira pas, argumentent-ils. Les taux d'intérêt sont déjà faibles voire négatifs selon les zones monétaires, et les bilans des banques centrales gonflés par les programmes d'assouplissement quantitatifs lancés à la suite de la crise financière de 2008. Leur solution ? Confier aux banques centrales la gestion d'un compte spécial de dépenses leur permettant de « mettre de l'argent directement dans les mains des consommateurs des secteurs privés et publics ». Puisque les gouvernements ne semblent pas prêts à utiliser le levier budgétaire pour relancer l'activité et soutenir l'inflation, autant laisser l'initiative aux experts indépendants des banques centrales, expliquent-ils.
Les banquiers centraux de BlackRock ne se rangent pas pour autant derrière la « Théorie monétaire moderne » , « qui défend la monétisation des déficits dans la plupart des cas et minimise tout impact sur l'inflation », expliquent-ils. Au contraire, l'objectif de la relance opérée par la banque centrale est ici de relever les anticipations d'inflation. Pour pallier le risque de voir les institutions monétaires inonder de liquidités particuliers et entreprises, la taille du fonds de soutien proposé serait limitée. Une fois l'objectif d'inflation atteint, le compte spécial de dépenses serait clos, jusqu'à la prochaine crise.
« Monnaie hélicoptère »
Au-delà du cadre conceptuel, les anciens banquiers centraux se sont penchés sur la mise en oeuvre concrète adaptée aux législations en vigueur. Pour le Japon et les Etats-Unis, les obstacles légaux sont quasi inexistants. Mais la situation se corse pour la zone euro. Les traités européens interdisent en effet de monétiser les déficits, c'est-à-dire que la Banque centrale européenne (BCE) n'a pas le droit de prêter directement aux Etats. Rien n'empêche en revanche qu'elle prête aux entreprises et aux particuliers. D'où la solution proposée par BlackRock, une variante de la « monnaie hélicoptère » : offrir des prêts à taux zéro perpétuels à tous les citoyens adultes de la zone. En somme, donner de l'argent gratuitement à tout le monde.