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Révolution française et guerres mondiales: pour la Commission européenne, c’est du pareil au même
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Afin de promouvoir les bienfaits pacificateurs de l'Union européenne, la Commission a publié sur Twitter, à l'occasion des 80 ans du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, une frise chronologique ravalant la Révolution française au rang des fléaux qui ont marqué l'Histoire du continent.
Cherchez l'erreur. Ce dimanche 1er septembre, à l'occasion des 80 ans du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, la Commission européenne s'est fendue sur Twitter d'une frise chronologique animée, censée illustrer les bienfaits pacificateurs de l'Union. L'argument, bien connu : "L'UE, ça veut dire la paix". Sauf que parmi les fléaux égrenés par la Commission - les guerres de Religion, la guerre de Trente ans, les Première et Seconde guerres mondiales -, figure également… la Révolution française !
"Ce jour, 1939, la guerre éclatait une nouvelle fois sur notre continent. La Seconde Guerre mondiale durera six ans, faisant plus de 60 millions de morts. L'UE fut créée pour que cela ne se reproduise plus", rabâche l'institution dans son gif, concluant : "EU means PEACE" ("L'UE, ça veut dire la paix"). Un message simple qui manifestement vaut bien, pour le servir, de verser dans le simplisme historique…
La Révolution, plus jamais ça ?
Car certes, la "Révolution française" citée dans la chronologie a donné lieu, entre la formation de la première coalition de 1792 et le traité d'Amiens de 1802, à des conflits entre les monarchies européennes (notamment le Saint-Empire, la Prusse, la Grande-Bretagne, la Russie) et la Première République française. Mais que faut-il comprendre en voyant figurer la période 1789-1799 dans cette frise ? Qu'il aurait mieux valu que le peuple français s'abstienne de renverser la monarchie, ou qu'il est regrettable que l'Union européenne n'ait pas été là pour empêcher l'Europe de se coaliser contre la France ?
Qui plus est, les bornes chronologiques (89-99) retenues par la Commission ont de quoi laisser perplexe : elles incluent une période de bouleversement politique en France, 1789-1792, laquelle n'a en revanche pas occasionné de guerre ni même de guerre civile, puisque la chouannerie n'a commencé qu'en 1792 et l'insurrection vendéenne qu'en 1793. Toujours selon la Commission, les guerres révolutionnaires finiraient en 1799, soit... en pleine campagne d'Italie de Bonaparte, et non pas en 1802 avec le traité d'Amiens.
La Commission n'en étant plus à une aberration près, elle conclut sa frise chronologique par une période de paix uniforme depuis 1945 sur le continent européen, mettant sous le tapis rien de moins que dix ans de guerre en ex-Yougoslavie dans les années 1990. "Nous sommes la première génération à œuvrer ensemble pour la paix", balaie la Commission, concluant son message par un émoticône "colombe". A moins que ce ne soit un pigeon ?