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Les livreurs se syndicalisent pour «passer une étape supplémentaire dans la lutte»
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La CGT a rencontré ce mercredi les leaders de la mobilisation des livreurs de plateformes. Au cœur des discussions, l'ouverture prochaine dans trois villes françaises de syndicats affiliés à la CGT.
C’est un moment important de la mobilisation des livreurs à domicile employés par les plateformes numériques comme Deliveroo, Uber Eats ou Stuart. La CGT a rencontré ce mercredi certains leaders des précédentes grèves, dans le but de structurer davantage l’action autour de l’organisation. Au cœur des discussions notamment, l’ouverture prochaine dans trois villes françaises de syndicats des livreurs affiliés à la CGT, en plus des trois déjà existants à Bordeaux, Dijon et Lyon. «Ce n’est pas un rapprochement, mais il y a des syndicats qui se montent de manière sérieuse. Le syndicalisme a fait la preuve de son utilité, mais c’était la première réunion d’un processus dans laquelle il était question de discuter de la structuration», explique Anne Braun, juriste de la confédération.
Longtemps la fronde s’est tenue presque volontairement en dehors des organisations syndicales. Les travailleurs indépendants ne voyant pas bien l’intérêt d’être épaulés, ils observaient d’un mauvais œil les syndicats venus se greffer à eux lors des différentes manifestations ces derniers mois, craignant parfois même la récupération de leur fronde. En 2017, le Clap (Collectif des livreurs autonomes parisiens) avait été fondé et remplissait jusqu’à présent le rôle de coordinateur de la mobilisation. La confédération devrait désormais davantage structurer les différentes actions, même si le Clap continuera d’exister.
Main tendue
«Le rapprochement s’est fait récemment, on n’était pas prêts auparavant», concède Jérôme Pimot, cofondateur du Clap. Mi-septembre, plusieurs coursiers sont partis de Bordeaux vers Paris, pour manifester pour leurs droits. Hasard du calendrier, leur arrivée dans la capitale s’est faite le 24 septembre dernier, jour de la grande manifestation de la confédération contre le projet de réforme des retraites. «On a été invité à défiler en tête du cortège, ça a changé les choses pour nous», reconnaît Jérôme Pimot, voyant dans ce geste une main tendue. «Il y avait auparavant un regard un peu compliqué sur le syndicat. Des deux côtés les discussions et les débats ont évolué. Le point d’orgue a eu lieu la semaine dernière lors de la manifestation. L’idée que ce soit eux qui soient en tête résonnait avec l’actualité du moment», explique de son côté Anne Braun.
Dans la forme, les nouveaux syndicats de livreurs de plateformes affiliés à la CGT devraient se décliner sur le modèle de celui déjà existant à Bordeaux. Ils pourraient être affiliés à la Fédération du commerce et des services, même si aucune décision n’est pour le moment arrêtée. Sur le fond, ils accompagneront les livreurs dans leurs différents combats, notamment juridiques. Mais pas seulement : «On espère peser pour obtenir des droits pour les travailleurs de plateformes, notamment en ce qui concerne la protection sociale», poursuit Jérôme Pimot. «Les syndicats permettront de passer une étape supplémentaire dans la lutte», assure de son côté la cégétiste Anne Braun.