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Priscillia Ludosky un an après le début des gilets jaunes
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
L'article, paru dans la rubrique "Un déjeuner avec le FT", a été publié vendredi. Elle a rencontré le journaliste du quotidien économique britannique dans un centre commercial de Seine-et-Marne.
Quel bilan pour les "gilets jaunes" ? Priscillia Ludosky, l'une des figures du mouvement, a accordé une interview au quotidien économique britannique Financial Times (en anglais). L'article, paru dans la rubrique "Un déjeuner avec le FT", a été publié vendredi 1er novembre, à l'approche du premier anniversaire du mouvement.
Selon la trentenaire, présente dès les balbutiements des "gilets jaunes", ce dernier a permis "aux gens de sortir de la solitude et de partager leurs problèmes". "Je ne dirais pas que c'est un succès, mais cela a changé beaucoup de choses", estime-t-elle. "Les gens se sont entraidés, il y a eu un grand mouvement de solidarité et de fraternité, qui n'existaient plus en France tant nous sommes pris dans les ennuis de la vie quotidienne", ajoute celle qui a donné rendez-vous au journaliste du quotidien dans un centre commercial de Seine-et-Marne.
Un "lobby des citoyens"
Pour le 17 novembre, et le premier anniversaire du mouvement, Priscillia Ludosky affirme préparer "quelque chose de grande ampleur". Elle évoque un "lobby des citoyens" afin de porter sur la scène médiatique des "questions complètement négligées".
Et si le mouvement est en perte de vitesse, Priscillia Ludosky ne montre pas de signe de découragement. "Des choses bouillonnent partout", affirme-t-elle, rapportant avoir le soutien d'une grande partie des personnes qu'elle rencontre en France : "Ils me disent : 'Nous regardons ce que vous faites, nous vous prenons comme exemple pour affronter nos problèmes'."