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L’opposition à la réforme des retraites grandit
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Selon un sondage Elabe, 47 % des Français sont opposés à la réforme des retraites, en hausse de 4 points en un mois. Seuls 29 % y sont favorables. L'opposition est en forte hausse chez les actifs entre 25 et 49 ans, signe que la tentative du gouvernement de faire la pédagogie de la réforme est pour l'instant un échec.
Ce n'est pas de très bon augure pour les projets du gouvernement. L'opposition à la réforme des retraites grandit dans l'opinion publique à l'approche du bras de fer entre l'exécutif et les opposants qui débutera le 5 décembre, date du début de la grève illimitée à la RATP et à la SNCF . Dans le sondage effectué par Elabe pour « Les Echos », Radio Classique et l'Institut Montaigne, 47 % des Français interrogés se déclarent opposés à la réforme des retraites et seulement 29 % y sont favorables. Le pourcentage des « contre » a grimpé de 4 points en un mois et même de 12 points chez les actifs entre 25 et 49 ans.
Le soutien à la réforme a aussi reculé de 10 points en un mois dans les catégories sociales populaires qui ne sont plus que 19 % à être favorables au projet du gouvernement. Ironie de l'histoire, la seule catégorie sociale favorable à la réforme, ce sont les retraités… qui savent pertinemment que celle-ci ne les touchera pas. Bref, le constat est clair : en ce début novembre, le soutien global est faible.
La dynamique n'est pas bonne
« Si nous ne sommes pas encore à des niveaux d'opposition que l'on a connus par le passé pour d'autres réformes, la dynamique n'est pas bonne pour l'exécutif », juge Bernard Sananès, président d'Elabe. Pour le sondeur, « dans un contexte d'impopularité du gouvernement, l'opposition à la réforme des retraites a pris le pas sur le mouvement des « gilets jaunes » dans le sens où aujourd'hui, dans l'opinion, la perspective du mouvement social passe d'abord par l'opposition à cette réforme ».
Visiblement, le gouvernement n'a pas su profiter de la période de concertation avec les Français qui s'est ouverte cet été. C'est même l'inverse qui s'est produit.
Risque de grève par procuration
Le débat avait pourtant plutôt bien commencé pour l'exécutif, qui présentait cette réforme comme celle de l'équité, un euro de cotisation représentant les mêmes droits pour chaque Français. Mais « ont laissé penser aux Français que cette réforme sera dure », selon Bernard Sananès. Ces derniers ont tendance à penser que l'obligation de travailler plus longtemps ne leur assurera pas le niveau de retraite espéré. Ainsi, dans l'esprit des Français, « la réforme de l'équité est en train de se transformer en réforme de l'injustice », résume le patron d'Elabe. Ce qui fait planer le risque qu'Emmanuel Macron et Edouard Philippe« se retrouvent avec une grève par procuration », poursuit l'expert de l'opinion.
D'ailleurs, 37 % des Français déclarent être prêts à se mobiliser dans les semaines à venir contre ce changement du système de retraite. Chez les actifs, 44 % des employés et des ouvriers y sont prêts mais aussi 31 % des cadres. « Ce n'est pas encore décembre 95 mais les ingrédients d'une mobilisation forte se mettent en place », résume Bernard Sananès.
D'autant que, dans le même temps, tous les autres mouvements sociaux sont largement soutenus par l'opinion. Près de neuf Français sur dix approuvent les mobilisations des pompiers et du personnel des urgences hospitalières, les niveaux d'approbation étant très élevés dans l'ensemble des catégories sociales et des électorats. Et les trois quarts des Français soutiennent la mobilisation des policiers et les marches pour le climat. Indéniablement, l'automne 2019 se révèle périlleux pour l'exécutif.
Sondage réalisé les 5 et 6 novembre 2019, auprès d'un échantillon de 1.002 personnes, selon la méthode des quotas.