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Révélation sur 140 Mds d’euros d’évasion fiscale : malgré les cadeaux, les riches restent ingrats
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
OpenLux, Pandora Papers, CumEx Files : trois scandales d’évasion fiscale en neuf mois. Et des sommes astronomiques. Après la découverte en février de 6500 milliards d’euros stockés dans des sociétés offshore au Luxembourg, puis début octobre de 11 300 milliards de dollars d’actifs détenus dans les paradis fiscaux, un consortium de seize médias réévalue à 140 milliards (au lieu de 55), les sommes soustraites à l’impôt dans une dizaine de pays, dont la France pour un montant de plus de 33 milliards, entre 2000 et 2020.
Dans ces dernières révélations, ce sont les dividendes versés à des propriétaires étrangers d’actions de groupes français cotés en Bourse qui sont en jeu. Fonds d’investissement ou particuliers. Et avec la complicité de banques françaises (BNP Paribas, Société Générale, Natixis, Crédit Agricole), selon l’enquête. Une pratique d’évasion fiscale qui n’a pas cessé, malgré un texte de loi voté en 2018. Pas plus que la politique fiscale du gouvernement en faveur des entreprises ou des foyers les plus riches n’a poussé ces derniers à payer leur part, rendant caduques les visions d’Emmanuel Macron sur le ruissellement de l’argent des plus riches vers l’ensemble de la société. Ainsi, ni la transformation de l’ISF ni la baisse des impôts sur les sociétés, ou la suppression d’impôts productifs pour un montant de 10 milliards d’euros n’ont rendu vertueuse l’accumulation de richesse.
Mais malgré les sommes en jeu et leurs impacts sur les finances publiques, la délinquance ou la filouterie des plus riches ne s’immiscent pas dans le débat public à quelques mois des élections présidentielles. Comme si du côté des prétendants à la fonction élective suprême, soustraire sa richesse à l’impôt n’était pas vu comme totalement illégitime. À l’inverse, la majorité présidentielle, la droite et l’extrême droite qui fixent l’agenda politique dans la précampagne pour 2022 préfèrent débattre d’une « nécessité » de travailler plus ou de celle d’une suppression de postes de fonctionnaires pour équilibrer le budget de l’État. Et ce, afin de consentir à de nouvelles baisses d’impôts.