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    Alexis Corbière fustige le parti socialiste

    France-Insoumise Présidentielles2022 PS

    Lien publiée le 23 octobre 2021

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    Présidentielle 2022 : "Ce que veut le Parti socialiste, c'est encore et toujours être devant", fustige Alexis Corbière (francetvinfo.fr)

    Le député La France insoumise de Seine-Saint-Denis est revenu sur le sondage Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien/Aujourd'hui en France  publié vendredi 22 octobre selon lequel 64% des sympathisants de gauche ne croient pas à l'union de la gauche.

    Alexis Corbière, député La France insoumise de Seine-Saint-Denis, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, sur franceinfo le 14 octobre 2021.
 (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

    "Ce que veut le Parti socialiste, c'est encore et toujours être devant, lui seulement lui, sa politique, pour refaire ce qu'a fait François Hollande et ça, c'est une impasse, c'est briser la gauche", a fustigé Alexis Corbière samedi 23 octobre sur franceinfo. Le député La France insoumise (LFI) de Seine-Saint-Denis, et porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, réagissait au sondage Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien/Aujourd'hui en France selon lequel 72% des Français pensent que les différentes sensibilités de la gauche n'arriveront pas à se réunir derrière un candidat commun à la présidentielle.

    Alexis Corbière a fait part de son souhait d'union avec les communistes et avec Arnaud Montebourg dont les propos "de fond" sont "proches" de ceux des Insoumis, tout en affirmant qu'il y avait "des alliances impossibles pas pour des questions de caractère mais sur le fond politique""Si Anne Hidalgo annonce cet après-midi qu'il faut un autre partage des richesses, qu'il faut augmenter le Smic, désobéir aux traités européens qui nous imposent de remettre en cause nos services publics, qu'il faut une planification écologique, qu'il faut passer en 6e République et refonder nos institutions par une assemblée constituante, alors la logique serait de s'allier, mais j'ai bien peur qu'elle dise tout le contraire", a-t-il indiqué, alors que la candidate socialiste doit être officiellement investie samedi 23 octobre à Lille.

    "Les gens qui veulent l'union veulent que ce soit derrière Jean-Luc Mélenchon"

    "Le PS ne veut pas d'alliance avec ce que représentent les Insoumis", a poursuivi Alexis Corbière, en référence aux propos de François Hollande, mercredi sur France Inter. L'ancien président avait qualifié Jean-Luc Mélenchon de "fardeau pour la gauche" qui "par ses positions et par sa personnalité interdit l'idée d'un programme commun". Alexis Corbière a de son côté rappelé que "les gens qui veulent l'union veulent que ce soit derrière Jean-Luc Mélenchon". En effet, selon notre sondage, parmi les 66% de sympathisants de gauche qui souhaitent une union, 25% font le choix de Jean-Luc Mélenchon, contre 15% pour la socialiste Anne Hidalgo et 14% pour l'écologiste Yannick Jadot. 26% des sympathisants de gauche n'affichent toutefois pas de préférence pour un candidat ou une candidate, "pourvu qu'ils s'unissent".

    "Après avoir vécu le quinquennat de François Hollande et le résultat que l'on connaît, certains ne savent plus trop à quel saint se vouer"

    Alexis Corbière, député La France insoumise (LFI) de Seine-Saint-Denis 

    à franceinfo

    "Ceux qui soutiennent Jean-Luc Mélenchon ne sont pas désabusés", a indiqué son porte-parole, évoquant un possible "désarroi" de la part de personnes qui étaient proches du PS.

    Concernant la candidate socialiste Anne Hidalgo, 39% des Français sondés estiment qu'elle "ne comprend pas assez" ceux qui "vivent hors de Paris" et 30% estiment qu'"elle n'est pas capable de rassembler les Français". "La difficulté avec Anne Hidalgo c'est que ni vous, ni moi, ni les Français, ni les sympathisants de gauche ne savent quel est son projet, ce qu'elle veut faire, avec quelle stratégie et avec qui", a réagi Alexis Corbière.

    Le problème, selon le député LFI, "ce n'est pas la multiplication des candidatures à gauche, mais la faiblesse intellectuelle, idéologique dans le pays". Alexis Corbière a appelé "à reconstruire des idées" et à s'adresser en priorité "au plus grand nombre, aux abstentionnistes""C'est cela que nous disent les études d'opinion", a-t-il conclu.