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    Pour faire face à Omicron exigeons la gratuité et la distribution de masques FFP2

    Covid

    Lien publiée le 2 janvier 2022

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    Pour faire face à Omicron exigeons la gratuité et la distribution de masques FFP2 (revolutionpermanente.fr)

    Alors que l’on sait depuis le début de la pandémie que les masques FFP2 sont bien plus efficaces contre la contamination que les masques chirurgicaux ou en tissu, aucune mesure n’est prise par le gouvernement face à un Omicron très contagieux. Il faut imposer la production de masque FFP2 et exiger leur gratuité ainsi celle de tous les masques.

    Crédits photos : © Franck Fife / AFP

    C’est officiel, Omicron est aujourd’hui devenu majoritaire en France. Ceci n’a rien d’une surprise en l’absence de mesures sanitaires à la hauteur de la situation qui se profilait depuis plusieurs semaines déjà. En effet, le gouvernement poursuit la politique criminelle qu’il applique depuis les débuts de la pandémie, et cela, d’autant plus à l’approche des présidentielles où il cherche à répondre aux exigences du Medef, privilégiant la course au profit à une gestion de l’épidémie.

    Face à cette virulente nouvelle vague qui a tué sur la dernière semaine 1 118 personnes et qui présente un triste record de plus de 200 000 nouveaux cas par jour, face à un variant plus contagieux que les précédentes souches du coronavirus SARS-CoV-2, la (non) stratégie du gouvernement, qui consiste à ne prendre aucune mesure sanitaire sérieuse, est criminelle. Et pour préparer le terrain à toutes critiques qui pourraient leur être fait, le gouvernement choisit d’intensifier la stigmatisation des non-vaccinés, leur faisant porter la responsabilité de la situation sanitaire tout en promettant de faire reposer la contrainte sur eux, comme l’affirmait Castex le 27 décembre.

    Mercredi 29 décembre, Olivier Véran, répondait aux questions des députés sur l’importance de l’utilité des masques FFP2 pour lutter contre la transmission du virus et a répondu avoir demandé l’avis du Haut Conseil de la santé publique. Une demande d’avis qui semble bien tardive quand de nombreuses études depuis le début de la pandémie démontrent l’efficacité accrue de ce type de masque face à la contamination… Comme le rappelle Le Monde ces masques ont : « une capacité filtrante de 94 % des particules de 0,6 micromètre. L’un des avantages du FFP2, lorsqu’il est correctement mis, est d’englober l’intégralité du visage, du dessous des yeux jusqu’au menton, sans que l’air ne sorte ou pénètre par les bords du masque ou autour du nez. » Une étude parue le 7 décembre dernier dans la revue PNAS, rapportée par Le Temps est explicite sur la question de l’efficacité des masques FFP2 : «  Si la personne non infectée porte un masque chirurgical et que la personne infectée parle sans masque, le risque maximal atteint, dans ce cas, 90% après 30 minutes. Si les deux personnes portent un masque chirurgical, le risque maximal est inférieur à 30%, même après une heure. Enfin, si les deux individus portent un masque FFP2 bien ajusté, ce risque tombe au maximum à 0,4%. » Si certains médecins ou virologues insistent sur la difficulté de bien porter le masque et par conséquent jugent sa généralisation non-nécessaire, plusieurs pays voisins ont d’ores et déjà rendu obligatoire son port dans les lieux publics comme c’est le cas en Italie, en Grèce ou en Allemagne !

    Et alors que ces masques font leurs preuves pour filtrer le virus et sont recommandés en cas de fortes exposition, une grande partie des soignants, en première ligne de la crise, n’y a pas accès. Il en va de même pour toutes les professions exposées au public et donc au Covid, tous ces travailleurs de premières et deuxièmes lignes qui sont, deux ans après le début de la pandémie, toujours exposés à un risque de contamination accru et cela sans moyen de protection suffisant…

    Face à cette situation, il est nécessaire d’exiger non seulement une distribution massive de masques FFP2 dans les hôpitaux, à l’ensemble des soignant.e.s, mais également l’élargir à toutes les professions. Alors que le prix de ces masques est considérablement plus élevé que les masques chirurgicaux se repose de manière brûlante la nécessité de la gratuité de l’ensemble des masques et moyen de protection face au virus. Pour que la précarité ne soit pas un frein pour se protéger, pour une réelle protection et une bonne utilisation de ces masques : il est urgent d’exiger la gratuité et une distribution massive.

    Se pose également la question de la production. En effet pour une distribution plus importante de masques –déjà sujet à des pénuries dans le cas des masques FFP2 -il est nécessaire de réquisitionner les entreprises qui les produisent et de les placer sous le contrôle des travailleurs et des soignants et de réorienter au besoin la production d’autres entreprises vers celle des masques. Il en va de milliers de vies.