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    Philippe Poutou visé par une plainte pour harcèlement moral

    poutou

    Lien publiée le 16 janvier 2022

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    Philippe Poutou visé par une plainte pour harcèlement moral | Actu Bordeaux

    Myriam Eckert a annoncé son intention de porter plainte pour harcèlement moral, contre son ancien colistier Philippe Poutou, leader du groupe Bordeaux en luttes.

    Philippe Poutou visé par une plainte pour harcèlement moral

    La guerre fratricide continue au sein du collectif Bordeaux en Luttes. Le groupe mené par Philippe Poutou, qui avait fait entrer au conseil municipal Antoine Boudinet, et Évelyne Cervantes-Descubes en juillet 2020, continue sa dislocation.

    Après la démission du représentant des gilet jaune à la fin du mois de décembre, qui reconnaissait avoir participé à la « placardisation » de Myriam Eckert, quatrième sur la liste du groupe, cette dernière a annoncé sa décision de porter plainte contre les deux élus.

    Mise à l’écart progressive

    Elle pointe une mise à l’écart progressive des activités du groupe, qui s’est traduit par des changements de lieux de rendez-vous dont elle n’était pas informée ou encore l’absence de missions confiées par les conseillers municipaux. Une manière de l’inciter à la démission, reconnaissait Antoine Boudinet, dans son courrier de départ. 

    Des faits qui ont motivé Myriam Eckert, également représentante des Gilets Jaune au sein de collectif, à déposer  deux plaintes à l’encontre de ses anciens colistiers: « une au tribunal administratif, une au tribunal correctionnel pour harcèlement moral, délit pénal puni de 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende (article 222-33-2 du Code pénal) », détaille-t-elle sur un courrier publié sur les réseaux sociaux, le 10 janvier dernier. 

    Une crise réelle

    Réponse des intéressés ? « La crise est réelle », confirment Philippe Poutou et Évelyne Cervantes-Descubes, dans un communiqué cosigné et publié sur la page de Bordeaux en Lutte, trois jours plus tard. 

     « Depuis le mois de décembre, nous sommes en conflit ouvert entre d’un côté les trois élu-es et un des deux collaborateurs, et de l’autre notre deuxième collaboratrice. Nos relations se sont bien dégradées depuis le printemps », précisent les deux conseillers municipaux, qui prêtent à leur camarade Eckert, « des sorties hostiles envers Philippe Poutou et le NPA » . 

    Sur la « placardisation », ils expliquent avoir souhaité « trouver une issue qui permettrait d’apaiser le conflit », en laissant le temps faire son affaire. « Il n’y avait pas d’urgence à régler le problème, ce que nous voulions dans l’immédiat, c’était fonctionner séparément pour éviter d’envenimer les choses ».  Loupé. 

    Seule voix légitime du collectif

    Myriam Eckert, fraichement entrée au conseil municipal en remplacement d’Antoine Boudinet donc, a fait sécession. Et elle revendique la légitimité à porter la voix du collectif au sein parlement. 

    « Vous, votre collaborateur et ce que vous appelez « votre équipe militante » avez quitté ce collectif. De fait, vous ne pouvez plus le représenter, ni même dire que vous êtes une fraction de celui-ci ». 

    Elle réclame ainsi, au nom du collectif, que lui soit remis les accès à la page Facebook du groupe. « Comment pouvez-vous défendre le fait qu’aujourd’hui vous empêchez le collectif Bordeaux En luttes de publier sur sa propre page ? »