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Le Pen et Macron au coude-à-coude dans les intentions de vote des agents publics
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le sondage exclusif Acteurs publics-Ifop montre des agents publics très partagés à quelques jours du second tour de la présidentielle. Très divisés aussi, puisque si près de 2 agents de catégorie A sur 3 s’apprêtent à voter pour Emmanuel Macron dimanche 24 avril, la même proportion d’agents de catégorie C devrait voter pour Marine Le Pen.
Après avoir placé Marine Le Pen en tête de leurs suffrages au premier tour, selon l’Ifop (24 % contre 23 % pour Jean-Luc Mélenchon et 21 % pour Emmanuel Macron), les agents publics continuent de vouloir voter massivement pour la candidate du Rassemblement national (RN) dimanche prochain.
Les intentions de vote mesurées par l’Ifop sur la période du 11 au 21 avril, débat de l’entre-deux tours compris, montrent une parfaite égalité (50-50) entre les deux candidats, mais avec de fortes disparités selon les types de fonctions publiques (État, territoriale et hospitalière) et surtout selon les catégories d’agents.
Les catégorie A (parmi lesquels notamment les enseignants) placent Emmanuel Macron nettement devant, à 65 % contre 35 % pour Marine Le Pen. Cela s’inverse exactement pour les catégorie C, qui préfèrent la candidate du RN à 65 % et le Président sortant à 35 %. Les catégorie B donnent, eux, un très léger avantage à Marine Le Pen, à 51 %.
Le Pen à 56 % dans l’hospitalière
Selon les types de fonctions publiques, les disparités sont moins fortes, mais Marine Le Pen arrive en tête à 56 % dans l’hospitalière, tandis qu’Emmanuel Macron recueille respectivement 52 % et 51 % dans la fonction publique d’État et dans la territoriale.
Selon l’Ifop qui a étudié le report des voix, 64 % des agents qui ont voté Mélenchon au premier tour accorderaient leur voix à Emmanuel Macron et 36 % d’entre eux à Marine Le Pen, alors que 96 % des agents ayant voté Zemmour voteraient Le Pen et que 78 % du vote Pécresse se reporteraient sur Macron.
Notons un net clivage entre les agents de l’agglomération parisienne (56 % pour Macron) et ceux qui vivent dans les villes de province (50 % Macron, 50 % Le Pen) et les communes rurales (55 % pour Le Pen). Globalement, les agents publics de province votent Marine Le Pen à 51 % et ceux d’Île-de-France se prononceraient à 53 % pour Emmanuel Macron.
Plus la rémunération de l’agent est élevée, plus il vote pour le Président sortant, à 73 % pour ceux qui perçoivent plus de 2 500 euros de revenu mensuel, à 60 % pour la candidate RN pour ceux qui touchent entre 900 et 1 300 euros mensuels. Enfin, plus les agents sont jeunes, plus ils ont l’intention de voter Le Pen dimanche : 54 % des moins de 35 ans, contre 53 % des agents de 50 ans et plus qui disent vouloir voter Macron.
L’enquête a été menée par questionnaire auto-administré en ligne du 11 au 21 avril 2022 par l’Ifop auprès d’un échantillon de 1 030 fonctionnaires inscrits sur les listes électorales, extrait d’un échantillon de 9 015 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération.