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Législatives : en Seine-Saint-Denis, Lagarde menacé par Garrido après 20 ans de mandat
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
UN JOUR, UNE CIRCO. Élu pour la première fois en 2002 dans la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis, Jean-Christophe Lagarde brigue un nouveau mandat de député. Il aura comme principale adversaire la candidate de la Nupes, Raquel Garrido, chroniqueuse de télévision et ancienne porte-parole de Jean-Luc Mélenchon.
Les candidats
- Nelly Lestradet : Rassemblement national
- Corinne Corbani : Parti ouvrier indépendant démocratique
- Geoffroy Desbois : Parti animaliste
- Raynald Roueche : Alliance centriste
- Raphaël Libert : Reconquête
- Raquel Garrido : Nouvelle Union populaire écologique et sociale
- Sonia Airouche : Résistons !
- Nabil Ait Akkache : Ensemble !
- Gilles Sauliere : Ecologiste
- Amel Hormi : Gauche républicaine et socialiste
- Jean-Christophe Lagarde : Union des démocrates et indépendants
- Rodolphe Feger : Lutte ouvrière
- Nao Argouse : Parti pirate
Retrouvez l'ensemble des candidats sur le site du ministère de l’Intérieur
L’enjeu
Jean-Christophe Lagarde, le président de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), va-t-il perdre son siège, 20 ans avoir été élu député pour la première fois dans la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis ? Dans un territoire très favorable à la gauche (voir plus bas), le scrutin risque en tout cas d’être plus compliqué que le dernier, en 2017. Face à lui, la gauche est rassemblée et portée par une figure médiatique et très proche de Jean-Luc Mélenchon, Raquel Garrido, avocate et conseillère municipale d’opposition à Bagnolet. Porte-parole du parti mélenchoniste jusqu’en 2017, elle s’était ensuite mise en retrait pour se consacrer à ses chroniques télévisuelles, dans les émissions Les Terriens du dimanche et Balance ton post. De retour dans la joute électorale, elle compte bien s’implanter dans un département qui compte déjà cinq députés insoumis (sur 12 circonscriptions) dont son mari, Alexis Corbière (7e circonscription).
Cela suffira-t-il pour faire vaciller Lagarde ? Elle pourrait être aidée par l’actualité chargée du député sur le plan judiciaire (il a été placé en garde à vue pour détention d’armes et condamné pour procédure abusive contre un élu d’opposition en 2021) et par les accusations de clientélisme qui le ciblent dans le livre écrit par une journaliste de l’AFP en 2020, Le Maire et les Barbares. Sur le chemin du député se trouvera aussi le candidat de la majorité présidentielle, un enfant du pays, Nabil Ait Akkache, jusque-là attaché parlementaire de Zivka Park, députée LREM du Val-d’Oise. Les Républicains, dans le cadre de l’accord électoral conclu avec l’UDI, ne présenteront pas de candidat contre lui.
Les chiffres
Les résultats de 2017. Dans un contexte de forte abstention, 61% au premier tour et 66% au second, il y a cinq ans, la circonscription avait été à nouveau gagnée par Jean-Christophe Lagarde. Le député, élu depuis 2002, avait largement battu le représentant de la majorité présidentielle au second tour (66%). À noter qu’à l’époque, dans la circonscription, la gauche était arrivée désunie et était représentée par quatre partis désormais rassemblés : La France insoumise, le Parti communiste, le Parti socialiste et Europe Écologie-Les Verts.
Les chiffres de la présidentielle. C’est peu dire que le département de Seine-Saint-Denis est un territoire favorable à la gauche, et, pour ces élections, à la Nouvelle Union populaire écologique et sociale. Il y a quelques semaines, Jean-Luc Mélenchon y a enregistré 49% des voix au premier tour de l’élection présidentielle, son meilleur résultat dans un département de France métropolitaine. Dans toutes les circonscriptions de Seine-Saint-Denis, le leader de La France insoumise était arrivé en tête : dans la 5e, celle qui nous intéresse, il avait raflé plus de la moitié des voix (50,5%), devant Emmanuel Macron (18,8%), Marine Le Pen (14,7%), Éric Zemmour (5%), Valérie Pécresse (3%), Fabien Roussel (2,2%) et Yannick Jadot (1,7%). Au second tour, le chef de l’État avait largement fait mieux dans cette circonscription (69%) qu’à l’échelle nationale (58,5%).
La situation géographique
La 5e circonscription de Seine-Saint-Denis se situe au centre-ouest du département et regroupe les villes de Drancy, dont Jean-Christophe Lagarde fut le maire de 2001 à 2017, Bobigny et Le Bourget. À l’image du département, elle est très peuplée (142 000 habitants alors qu’une circonscription moyenne en compte environ 120 00), très jeune (l’âge médian y est de 34 ans, contre 41 ans en moyenne au niveau national) et très pauvre puisque 31% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, selon l’INSEE.