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Fonction publique : la participation aux élections professionnelles s’effondre
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les fonctionnaires ont boudé les urnes. La participation aux élections professionnelles s'est effondrée de plus de six points pour tomber à 43,7% en 2022, selon les résultats officiels publiés jeudi 15 décembre. Sur les 5,1 millions d'agents inscrits sur les listes, seuls 2,2 millions ont pris part au scrutin, organisé du 1er au 8 décembre. Les électeurs ont confirmé la CGT comme premier syndicat du public avec 20,8% des voix, devant FO (18,7%) et la CFDT (18,5%),
A l'inverse de la CFDT et de la CGT, les résultats de l'Unsa (quatrième avec 11,7% des voix), de la FSU (5e avec 9,2%) et de la CFE-CGC (7e avec 3,9%) progressent, ce qui permet à cette dernière de doubler la FA-FP, rétrogradée à la huitième place avec 3,1% des voix. Solidaires conserve sa 6e place, avec 5,7% des suffrages.
"Au total, la participation recule de 6,1 points" par rapport au précédent scrutin en 2018, détaille la Direction générale de l'administration et de la fonction publique (DGAFP), dans son communiqué. Elle baisse de 5,9 points dans la fonction publique d'Etat (44,9% de participation), de 6,2 points dans la fonction publique territoriale (45,6%) et 6,4 points dans la fonction publique hospitalière (37,8%). Quelque 106 000 bulletins blancs ou nuls ont été enregistrés, poursuit la DGAFP.
Une tendance croissante à l'abstention
La participation aux élections professionnelles n'a cessé de baisser depuis une dizaine d'années dans la fonction publique, passant pour la première fois sous la barre des 50% en 2018 (49,8%).
Pour Catherine Vincent, chercheuse à l'Institut des relations économiques et sociales (Ires) et spécialiste du dialogue social dans la fonction publique, la baisse brutale de la participation s'explique notamment par le "peu d'utilité" que les agents publics attribuent à leurs instances de dialogue social, largement réformées ces dernières années. L'élargissement du vote électronique, dénoncé par les syndicats comme excessivement complexe, "peut expliquer une part de la désaffection" des électeurs, analyse-t-elle encore.
Cette tendance croissante à l'abstention "manifeste quand même une perte de légitimité des organisations syndicales", soutient Catherine Vincent. "Il faudrait qu'elles retrouvent un moyen d'avoir un lien de proximité avec les agents des services publics", ajoute la chercheuse.