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    Logement social de Rachel Kéké: Mélenchon dénonce "une nouvelle polémique des fachos"

    Kéké

    Lien publiée le 8 septembre 2023

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    Logement social de Rachel Keke: Jean-Luc Mélenchon dénonce "une nouvelle polémique des fachos" (bfmtv.com)

    Rachel Keke à l'Assemblée nationale le 13 février 2023

    L'ex femme de chambre, devenue députée du Val-de-Marne en juin 2022, vit toujours dans son logement social pour lequel elle s'acquitte désormais d'un "surloyer". "C'est une bonne chose que les élus du peuple n'abandonnent pas la vie des leurs", répond le fondateur de La France insoumise.

    Agacement dans les rangs de La France insoumise. Jean-Luc Mélenchon a vertement tancé les contempteurs de la députée insoumise Rachel Keke. Élue à l'Assemblée nationale en juin 2022, cette ancienne femme de chambre réside toujours dans son logement social de près de 80m² à Chevilly-Larue (Val-de-Marne).

    "Nouvelle polémique des fachos contre Rachel Keke à propos de son logement HLM. Je souhaite qu'elle y reste. Quitte à ce que son loyer soit adapté", a écrit le fondateur du mouvement de gauche sur son compte X (ex-Twitter).

    "J'ai demandé à mon bailleur social si je pouvais rester"

    Avant d'ajouter: "Elle n'est pas élue à vie. Et c'est une bonne chose que les élus du peuple n’abandonnent pas la vie des leurs".

    Contactée par BFMTV.com, cette ex femme de ménage qui est rentrée en politique après fait plier le géant hôtelier Accor après une grève de 22 mois, assume.

    "Oui, je suis toujours dans mon logement social. Dès que j'ai été élue à l'Assemblée nationale, j'ai été voir mon bailleur social pour lui demander si je pouvais rester. Mes enfants sont scolarisés juste à côté de mon logement", nous explique la députée.

    "Une femme noire à l'Assemblée, insupportable" pour "l'extrême droite"

    Son bailleur social lui a donné son accord, "à condition de payer un surloyer". "Je n'ai rien à cacher. Et je n'ai jamais voulu me précipiter pour vivre ailleurs. Ça fait 7 ans que je vis ici", explique encore la mère de 5 enfants.

    Le code de la construction demande aux bénéficiaires d'un logement social d'informer leur bailleur de leur changement de situation professionnelle, notamment en cas de forte hausse de revenus. Le propriétaire du logement peut alors demander soit un surloyer soit un départ.

    Rachel Keke voit dans cette polémique, révélée par le site d'informations Factuel, notamment parrainé par la journaliste de CNews Christine Kelly, l'ombre de "l'extrême droite"

    "Une femme noire à l'Assemblée nationale pour défendre les gens qui souffrent, les travailleurs essentiels, ça, c'est insupportable pour eux", explique encore la députée.

    Un tour de France des quartiers

    Celle qui a battu l'ex-ministre des Sports Roxana Maracineanu lors des dernières législatives avait longuement ferraillé contre la réforme des retraites dans l'hémicycle. Certaines de ses interventions avaient crevé l'écran et accumulé les centaines de milliers de vues sur les réseaux sociaux, tout en agaçant dans les rangs de la majorité présidentielle

    Rachel Keke se lancera dans les prochaines semaines dans un tour de France des banlieues.