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    Réforme des retraites: l'Elysée penche en faveur d'une hausse de la CSG

    Lien publiée le 9 août 2013

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    (Les Echos) L'exécutif ne veut pas alourdir le coût du travail. Le budget 2014 se bâtit sur une croissance à 0,8 %.

    C'était a priori son dernier déplacement avant sa semaine de vacances. Le chef de l'Etat s'est rendu, hier, à Marly-le-Roi en région parisienne dans une entreprise de haute technologie, iXBlue, spécialisée dans l'instrumentation optique et acoustique pour les applications marines et spatiales. L'occasion pour lui de mettre en avant les efforts faits par le gouvernement pour renforcer la compétitivité des entreprises. Notamment à travers le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (Cice). « S'il n'y a pas d'innovation, s'il n'y a pas de compétitivité des entreprises, il ne peut y avoir de créations durables d'emplois », a-t-il insisté.

    C'est pour cette raison que l'exécutif devrait renoncer à relever les cotisations dans le cadre de la réforme des retraites qui sera arrêtée à la fin du mois, comme le lui demande depuis des semaines le patronat. Selon nos informations, l'Elysée pencherait désormais clairement en faveur d'un relèvement de la CSG à la place. « Accroître le coût du travail au moment où les entreprises commencent à bénéficier du Cice serait contradictoire », explique-t-on dans l'entourage de François Hollande. Ce qui ne veut pas dire que rien ne sera exigé des entreprises : « Un effort leur sera demandé, comme à l'ensemble des Français, comment pourrait-il en être autrement ? » ajoutent ses proches. Mais « plutôt sur le capital que sur le travail ».

    Elections en ligne de mire

    Il ne faut surtout pas mettre en péril, selon l'exécutif, la « reprise » économique qui se dessinerait. Celle-ci est encore très « fragile », reconnaît le président, qui se veut toutefois résolument « confiant ». Le budget 2014 est préparé, pour le moment, sur une hypothèse de croissance prudente de 0,8 % et non de 1,2 % comme prévu précédemment. Un chiffre qui pourrait être revu très légèrement en fonction des statistiques du PIB pour le deuxième trimestre, que dévoilera l'Insee la semaine prochaine.

    Les arbitrages sur le budget sont dans la dernière ligne droite. Et ils pourraient bien décevoir les écologistes. Selon nos informations, les mesures de fiscalité verte seraient inférieures, l'an prochain, à 1 milliard d'euros. Alors qu'elles doivent, à terme (2016), financer à hauteur de 3,5 milliards le Cice. « C'est le mouvement plus que la somme qui compte », plaide-t-on au sein de l'exécutif. Pas question, surtout, de prendre des mesures trop impopulaires avant les élections municipales, européennes et sénatoriales de l'an prochain.