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Suicide : La Poste mise en cause par l'inspection du travail
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(Le Parisien) Suicide : La Poste mise en cause par l'inspection du travail
Le suicide d'un cadre de La Poste en février avait «bien un lien fort» avec le travail, indique l'inspection du travail dans un courrier adressé au Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), consulté lundi par l'AFP.
Dans ce document, révélé initialement par le site Bakchich et daté du 30 septembre, l'inspecteur du travail explique avoir enquêté en mai au siège de La Poste, boulevard de Vaugirard à Paris (XVe), sur les circonstances du suicide de Nicolas C., 51 ans, qui travaillait à la direction de la communication. Ce dernier s'était suicidé après un arrêt maladie lié à un «burn-out». Il s'était pendu à son domicile.
L'inspecteur explique qu'en octobre 2012, le cadre s'était vu confier l'intérim de la direction des médias internes, ce qui a été «une période éprouvante et très anxiogène pour lui». Il évoque aussi notamment une charge de travail qui «s'est beaucoup accrue» et une ambiance dans le service «fortement dégradée».
Le décès pourrait être reconnu en accident du travail
«Au regard de ces éléments et sans préjuger des conclusions de l'enquête de police dont le travail n'est pas terminé, il apparaît qu'il y a bien un lien fort entre le geste fatal (ndlr : du cadre) et son travail, ce qui devrait conduire à reconnaître son décès en accident du travail», indique l'inspecteur, appelant La Poste à faire connaître sa position.
Sollicitée par l'AFP, l'entreprise a indiqué que «concernant la reconnaissance en accident du travail, la décision revient à la CPAM», la Caisse primaire d'assurance maladie. Elle ajoute que «concernant l'analyse de la situation professionnelle, La Poste a adressé une réponse complète à l'inspection du travail, lui précisant qu'elle ne partageait pas la totalité de son analyse et lui en a expliqué les raisons».
Au delà du cas du cadre, l'inspecteur invite l'entreprise à prendre des mesures pour améliorer la prévention des risques psychosociaux au siège. En septembre, un rapport réalisé par le cabinet d'expert Cateis, mandaté par le CHSCT après le drame, avait déjà conclu que la prévention des risques psychosociaux n'était pas suffisante au siège. Sur ce point, La Poste indique avoir «fourni une réponse détaillée, faisant état des mesures déjà prises et celles en préparation».
Pour Régis Blanchot (SUD), le courrier de l'inspecteur du travail est «la triste illustration de ce qu'on dénonce depuis des mois sur le déni de La Poste face à la souffrance au travail». Alors «tous les intervenants, proches ou pas de ce qui s'est passé arrivent à la même conclusion».