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Bulletin Jeunes travailleurs RP
Contre le gouvernement PS qui sème la misère... ne nous trompons pas de colère !
Un PS qui mérite sa claque
Même s'il s'appelle encore « Parti Socialiste », le PS n'a plus rien de socialiste ! Depuis qu'il est au pouvoir, Hollande et ses ministres n'arrêtent pas de nous démontrer qu'ils sont pro-capitalistes, qu'ils sont là pour faire payer la crise aux salariés, aux plus précaires, aux plus pauvres !
Pendant ce temps là, les riches et les patrons sont bien contents qu'on les laisse gérer tranquillement nos affaires à leur sauce. Mieux que ça, ils demandent encore plus de cadeaux : encore plus de baisses des cotisations patronales, des crédits d'impôts à gogo, des contrats de travail jetables grassement subventionnés... Tous ces cadeaux aux patrons, c'est direct autant d'argent en moins pour les jeunes et les salariés, pour nos remboursements santé, nos allocs, pour nos services publics comme les hôpitaux, les transports, les écoles...
Le PS et l'UMP peuvent bien mourir
Alors quand le Premier ministre Manuel Valls s'affole en déclarant que « la gauche peut mourir », on se dit : c'est bien fait pour eux !
« À droite », c'est pas mieux... Non seulement l'UMP est empêtré en ce moment dans ses affaires de financement louches, mais surtout on se souvient que Sarkozy faisait exactement la même politique que Hollande à l'époque où il était président !
Un FN sournois qui traîne lui aussi ses casseroles...
Alors il y a le FN qui monte, en se prétendant « anti-système » pour mieux faire son beurre. Mais est-ce qu'on peut vraiment croire une seconde aux grands discours de Marine Le Pen ?
En fait, quand elle dénonce les politiciens à la tête de l'État, c'est pour mieux réclamer sa place au soleil ! Le FN connaît bien les magouilles lui aussi : les mairies FN font du clientélisme, Jean-Marie Le Pen a des problèmes de fraude fiscale...
Le FN manie parfaitement le double-discours : il a beau décrier les banques et la finance, il veut rembourser la dette publique creusée par les cadeaux fiscaux au patronat. Il a beau brandir la « laïcité » contre les musulmans, il reste lui-même un repaire de cathos intégristes. Il a beau s'insurger contre le « mondialisme », il adore quand les capitalistes français exploitent, pillent et dominent la Françafrique !
Mais aussi, le FN veut nous faire croire que le problème c'est les immigrés qui n'ont pas de papiers et qui sont obligés de bosser au noir. Non seulement leurs chefs les exploitent comme ils veulent, mais en plus ils s'en servent pour faire pression sur les salariés réguliers. Face à ce piège, ne nous laissons pas diviser ! Il faut réclamer les mêmes droits pour tous les salariés, français ou immigrés ! Le problème c'est pas ceux qui travaillent, le problème c'est les patrons qui tirent les ficelles !
Mais alors, on fait quoi ?!
Cheminots, intermittents, postiers...
ils nous montrent la voie pour se faire entendre !
Soutenons la grève des travailleurs du rail !
Les salariés de la SNCF sont en grève depuis 10 jours pour protester contre la réforme qui accélère la privatisation et donc la fin du service public ferroviaire. Cette réforme, c’est :
- pour les cheminots : des suppressions de poste et des conditions de travail au rabais pour ceux qui restent
- pour les usagers : des trains moins fréquents, des billets plus chers, et potentiellement plus d’accidents
La direction de la SNCF et l'État veulent faire des économies sur le dos et la sécurité des salariés et des usagers ! En faisant grève pour forcer le gouvernement à annuler cette réforme, les cheminots se battent pour un vrai service public, accessible et de qualité. Cette bagarre difficile, ils la mènent dans l'intérêt de nous tous, jeunes, salariés, usagers, contre les intérêts d’une minorité de capitalistes qui veulent s’enrichir encore sur notre dos. Soyons solidaires de leur lutte !
Chez les intermittents aussi !
Les travailleurs de la culture aussi manifestent leur colère depuis plusieurs mois contre la réforme de la convention chômage. Cet accord, imposé par le patronat avec la complicité des chefs syndicaux, durcit fortement les conditions d'indemnisation des intermittents, alors que la plupart vivent déjà dans une précarité extrême. La mobilisation a déjà annulé des festivals en province, et à l'approche de l'été la pression monte. Lundi, ils étaient près de 15 000 devant le ministère de la culture, rejoints par les salariés d'autre secteurs venus les soutenir. Car plus on est nombreux, plus on est forts pour stopper les attaques du gouvernement !
Une seule solution : révolution !
Il y a bien assez de richesses pour sortir de ce système en crise totale et en finir avec le chômage et la précarité. Mais ils ne nous feront aucun cadeau, car le capitalisme vit de notre sueur ! Tous les salariés qui se mobilisent ensemble pour faire plier vraiment les capitalistes et les politiciens à leur service nous montrent l'exemple ! Leurs luttes sont nos luttes, leurs emplois d'aujourd'hui sont nos emplois de demain !
Au Nouveau Parti Anticapitaliste, nous nous battons pour que ce soient les jeunes et les travailleur-se-s qui s’emparent des entreprises et du pouvoir, pour qu’on puisse enfin décider de notre avenir.
Cela ne passera pas par des élections, mais par des mobilisations massives, des grèves combatives et solidaires, pour imposer réellement et collectivement nos exigences !