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Près des trois quarts des Français ont une mauvaise image de Pierre Gattaz
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
SONDAGE Le sondage a été réalisé après l'ultimatum lancé par le président du Medef au gouvernement à propos de la loi Travail...
Plus de sept Français sur dix ont une mauvaise opinion de Pierre Gattaz, selon un sondage Odoxa pour iTELE publié vendredi, et réalisé après l'ultimatum lancé par le président du Medef au gouvernement à propos de la loi Travail. «73% des Français expriment une mauvaise opinion (du) président du Medef, soit un niveau équivalent à celui enregistré il y a deux ans», note Odoxa.
Dans le détail, 25% des personnes interrogées ont une opinion «très mauvaise» du dirigeant de l'organisation patronale, 48% «plutôt mauvaise», 24% «plutôt bonne» et 2% «très bonne». «Toutes les catégories de la population ont une mauvaise image à une exception près, les sympathisants de droite hors FN», qui sont «55% à exprimer une bonne opinion» de Pierre Gattaz, souligne Odoxa.
Seulement 37% trouvent le Medef force de propositions et 25% ouvert au dialogue
«Les CSP+ - catégorie qui comprend les dirigeants d'entreprise - sont quasiment aussi peu enthousiastes (77% de mauvaises opinions) que les CSP- (82% de mauvaises opinions)», note aussi l'institut.
Mardi, Pierre Gattaz a menacé de se retirer de la négociation de l'assurance chômage si «rien ne bouge rapidement» sur le projet de loi Travail, un texte qu'il soutenait dans sa version initiale, avant de le fustiger au vu des modifications apportées par le gouvernement.
Au niveau de l'organisation patronale dans son ensemble, 70% de Français estiment que le Medef défend davantage les grandes que les petites entreprises, 61% pensent qu'il ne comprend pas les problèmes des salariés. Seulement 37% le trouvent force de propositions et 25% ouvert au dialogue, un score en chute de 16 points par rapport à il y a deux ans.
Le sondage a été réalisé jeudi et vendredi auprès de 994 personnes interrogées par internet et représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus, ont précisé ses auteurs.