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Gilets jaunes à Nîmes / Arrestation du syndicaliste Roland Veuillet
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Vendredi 21 décembre 2018. 19 heures.
Les gilets jaunes ont rendez-vous à la salle municipale de l’eau bouillie (93 chemin du bois de Mittau à Nîmes (au bord de l’ancienne route d’Alès)). Cette salle leur sera dorénavant mise à leur disposition tous les jeudis soir de 19 à 22 heures. Un début d’organisation.
Environ cent trente gilets jaunes ont répondu à l’appel. Au cours de cette réunion, il est annoncé qu’une personne leur prête un terrain de 4000 m2 situé en haut de l’ancienne route d’Alès, vers la casse d’automobiles Marouani. Ce sera leur quartier général. Là, ils ne craignent pas d’être délogés. Le micro passe de mains en mains tout au long de la soirée. Les débats sont chauds, passionnés. Un des organisateurs suggère, à tous les gilets jaunes qui le peuvent, de dorénavant garder leur gilet sur eux autant que possible (en ville, aux courses, etc.) de façon à ce que le mouvement devienne le plus visible possible. Un rendez-vous est pris pour le lendemain 8 heures 30 au rond-point du kilomètre delta (malgré l’interdiction préfectorale), puis un autre à 14 heures au stade des costières pour aller défiler en ville avec les motos et les tracteurs. L’ambiance de la salle, tout d’abord bruyante et brouillonne, finit par se discipliner un peu en fin de séance.
Samedi 22 décembre
Le lendemain matin, donc. Les CRS ont délogé les gilets jaunes du KM delta à coups de lacrymos. Ils ont embarqué en gardé à vue Rolant Veuillet. Celui-là même qui s’était fait embarquer la semaine précédente devant le lycée Camus.
Une manif’ au départ du stade des costières, jusqu’à la préfecture, en passant devant l’imperator. Départ de la manif’ à 14 heures 30 à grand bruit. Arrivés devant la préfecture, plusieurs compagnies de CRS attendaient les manifestants.
Gare bloquée
Après avoir hué les CRS et chanté, les gilets jaunes ont descendu l’avenue feuchères. Un petit groupe est monté dans la gare. Ils ont bloqué les rails pendant 10 minutes. Les CRS sont arrivés, ont tiré des flashballs, et ont gazé tout le monde (voyageurs compris). Ils les ont même poursuivis et gazés jusqu’à la salle des pas perdus, sous les quais. Une dizaine de gilets jaunes ont été interpellés. La gare a été fermée quelques heures. Solidarité avec Roland gardé à vue ce matin même Pendant ce temps, le plus gros de la troupe des manifestants s’est rendu à l’hôtel de police de Nîmes où, de nouveau, des CRS les attendaient devant l’entrée. Les gilets jaunes ont réclamé la libération de Roland. Il a été relâché environ deux heures plus tard.
Voir aussi : https://www.midilibre.fr/2018/12/22/nimes-les-gilets-jaunes-evacues-du-rond-point-nimes-ouest,5992347.php