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Législatives partielles: défaites de "En marche"
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
C’est une victoire pour Les Républicains (LR) et un camouflet pour La République en marche (LRM). Le parti de Laurent Wauquiez a annoncé, dimanche 4 février, une double victoire dans le Val-d’Oise et à Belfort après avoir remporté le second tour des élections législatives partielles.
Ian Boucard (Les Républicains), dont l’élection avait été invalidée en décembre, a été élu, en début de soirée, député de la 1re circonscription de Belfort avec 58,93 % des voix au second tour face au candidat MoDem-LRM Christophe Grudler (41,07 %), a fait savoir la préfecture. Le parti a ensuite annoncé avec 51,45 % des voix, la victoire d’Antoine Savignat dans le Val-d’Oise, face à la concurrente LRM, Isabelle Muller-Quoy (48,55 %).
Ce second tour est encore marqué par une participation très faible : 28,91 % à Belfort, contre 45,25 % en juin 2017. Et à peine 19,09 % dans le Val d’Oise, deux fois moins que l’an dernier.
Dans un communiqué, Laurent Wauquiez, le président de LR, a salué un « message clair » et un « désaveu » adressés par « la France du réel » à Emmanuel Macron et au gouvernement. « Les victoires de ce soir marquent une étape importante dans le renouvellement et la reconquête menés par notre famillepolitique », a-t-il ajouté.
Cette élection apparaissait pour nombre d’observateurs comme un premier test pour le pouvoir en marche, près de neuf mois après l’élection d’Emmanuel Macron.
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Ian Boucard (LR) remporte le scrutin à Belfort
C’est une « belle victoire pour notre famille politique, non Les Républicains ne sont pas morts », a réagi plus tôt Ian Boucard. « Les Terrifortains ont dit non à la hausse de la CSG, non à la hausse du [prix du] carburant », a-t-il poursuivi, soulignant que cette élection relevait d’un « enjeu national ».
Ian Boucard, 29 ans, suppléé par Damien Meslot, ancien député et actuel maire de Belfort, avait terminé, aux élections législatives de 2017, en tête au premier tour, recueillant 39 % des voix, soit 12 points de plus que son adversaire centriste Christophe Grudler (26,7 %). Au deuxième tour, le candidat LR avait remporté le scrutin avec seulement 279 voix.
Mais l’élection avait été annulée le 8 décembre par le Conseil constitutionnel, à la suite d’une requête du candidat centriste. Le Conseil a considéré que le candidat de la droite avait fait distribuer, en fin de campagne, deux faux tracts de La France insoumise et du Front national qui appelaient à voter pour lui au second tour.
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Isabelle Muller-Quoy (LRM) perd dans le Val-d’Oise
Dans le Val d’Oise, le succès du candidat LR, Antoine Savignat, face à sa rivale LRM Isabelle Muller-Quoy – qui avait pris en juin la circonscription à la droite, mais dont l’élection avait été invalidée en raison de l’inéligibilité de son suppléant – était plus inattendu.
« Une remontada impressionnante cette semaine pour un excellent candidat, défenseur du Val d’Oise urbain et rural », a d’ailleurs tweeté, dimanche, la présidente LR d’Ile-de-France, Valérie Pécresse, félicitant M. Savignat de sa « belle performance ».
Bravo @antoine7595 Savignat ! Une remontada impressionnante cette semaine pour un excellent candidat, défenseur du…
— vpecresse (@Valérie Pécresse)
Au premier tour, marqué par une très faible participation, Mme Muller-Quoy était arrivée en tête (29,28 %) devant M. Savignat (23,67 %).
Le premier ministre, Edouard Philippe, et le délégué général de LRM, Christophe Castaner, étaient venus soutenir jeudi soir la candidate dans son duel serré, lors d’un meeting où M. Philippe a ironisé sur son ex-parti, désormais dirigé par Laurent Wauquiez, sans que cela suffise à assurer à la candidate une victoire.
En juin 2017, cette « marcheuse » avait été élue au second tour par 54,23 % contre 45,77 % à Antoine Savignat, l’abstention avoisinant alors 60 %.