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Blocage de l’université Paris-Dauphine : on ira jusqu’au retrait !
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
le 29 mars 2023
Ce lundi 27 mars 2023, l’Université Paris-Dauphine a été bloquée pour la deuxième fois de son histoire. Cette action avait été votée lors d’une Assemblée Générale ouverte à toutes et tous le mardi 21 mars, afin de manifester l’opposition des étudiants, étudiantes et personnels de l’Université à la réforme des retraites. Le gouvernement impose une réforme injuste socialement, qui pénalise les plus précaires, les travailleuses et travailleurs exerçant des métiers pénibles mais aussi ceux – et surtout celles – qui voient leurs carrières fragmentées. Ce tte réforme est par ailleurs injustifiée et ses modalités sont imposées : l’augmentation de l’âge de départ à la retraite est un choix parmi d’autres (augmenter les cotisations patronales, taxer le capital, atteindre l’égalité salariale femmes/hommes…).
Malgré l’opposition de l’ensemble des organisations syndicales et les 3,5 millions de manifestant·es dans la rue, le gouvernement est passé en force en recourant au 49.3 ! Cette réforme n’a aucune légitimité démocratique et rien ne la justifie. De plus, bien que la réforme des retraites ait été le principal déclencheur de cette action, celle-ci s’inscrit dans un contexte plus large de luttes dans l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR), contre la précarité étudiante, la hausse des frais d’inscriptions ou tout dernièrement la plateforme Mon Master par exemple.
Le blocage de l’Université Paris-Dauphine, lieu emblématique de la formation des élites de la finance, de l’économie et de la gestion, situé dans le 16ème arrondissement, est symbolique de la massification de la mobilisation. S’il était l’occasion d’échanger entre personnels et étudiant·es, mobilisé·es et non-mobilisé·es, l’Université a fait le choix de fermer les locaux pour la journée et de basculer cours et activités en distanciel. Nous le rappelons : le passage au distanciel, tout partic ulièrement lorsqu’il est annoncé le matin-même, est illégal et il est utilisé abusivement par les universités pour casser les actions militantes menées dans nos lieux de travail et d’études. Nous pensons au contraire que l’Université doit être un espace de débats au sein de la cité, et que la « neutralité du service public » derrière laquelle se cache la présidence est une fiction qui ne fait que légitimer le pouvoir en place.
Malgré des discussions engagées avec elle et un mail annonçant la fermeture pour la journée du site, la présidence a fait pression sur les personnes mobilisées en faisant planer la menace d’un retrait de salaire aux ouvrier·es du chantier de l’université, mais aussi celle d’une intervention policière. L’ensemble des personnes participant au blocage ont été également filmées et leurs visages pris en photo à leur insu par la direction, nous souhaitons rappeler que la diffusion de ces données est strictement interdite, ainsi que le fichage militant.
Après négociations, le blocage a été levé en fin de journée. Ce choix de débloquer a également été influencé par la menace d’interventions de milices d’extrême-droite. Ces craintes témoignent de l’ampleur croissante d’actions violentes menées par des groupes fascistes contre nos luttes, ce qui doit tous et toutes nous alerter.
Néanmoins, cette action ne doit pas être isolée. Les membres du collectif Dauphine Mobilisée continueront de militer contre la réforme des retraites et un gouvernement de plus en plus autoritaire. Nous encourageons à la grève et au blocage, à Dauphine et dans les autres universités, et nous soutenons les grèves reconductibles dans les transports, les raffineries, les incinérateurs et la collecte de déchets, etc. Bloquons l’économie et le pays pour faire reculer le gouvernement !
La lutte continue, à Dauphine et ailleurs ! Nous sommes en train de gagner !