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L’immobilier pèse sur la croissance chinoise
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La Chine, deuxième économie mondiale a poursuivi sa décélération au troisième trimestre. La croissance du produit intérieur brut (PIB) a atteint 7,3 %. Elle se situe ainsi à son plus bas niveau depuis cinq ans et demi lorsque : au pic de la crise financière mondiale, au premier trimestre 2009, la croissance était tombée à 6,6 %.
Cela signifie qu’après une progression de 7,4 % de janvier à mars, de 7,5 % d’avril à juin, et pas de rebond marqué à l’horizon, la Chine risque de passeren 2014, pour la première fois depuis 1998, juste en dessous de l’objectif fixé par le gouvernement pour l’année entière : celui-ci a avancé l’objectif d’une croissance de 7,5 %.
Conscient du défi, le premier ministre, Li Keqiang, avait toutefois pris soin defaire précéder cette ambition de la mention « zuo you », plus ou moins.
Le net ralentissement du marché immobilier est la première cause de la mauvaise forme de l’économie chinoise. Les ventes de biens immobiliers ont chuté de 10,8 % en valeur sur les neuf premiers mois de l’année.
« L’immobilier est assez affaibli, or c’est un élément clé pour l’économie chinoise », relève Louis Kuijs, chef économiste de la Royal Bank of Scotland sur la Chine.
Pékin a longtemps répété son intention de dégonfler la bulle immobilière que connaît le pays. Celle-ci avait été alimentée par la surenchère en matière de développement urbain.
Le dégonflement tant attendu de la bulle du logement est en cours mais ne se fait pas sans douleur.
MAINTIEN DES EXPORTATIONS ET DE LA CONSOMMATION
Le surplus d’offre est sensible dans de nombreuses villes. Même le très officiel et toujours optimiste China Daily juge qu’il faudra environ deux ans pourabsorber le trop plein.
La liste des villes dont on parle pour leurs projets fantômes, c’est-à-dire non habités, s’allonge : après Ordos, en Mongolie intérieure, il est désormais aussi question de Changzhou (est), Handan (nord-est), ou encore des berceaux de l’entrepreneuriat que sont Ningbo et Wenzhou, sur la côte au sud de Shanghaï.
Le relatif maintien des exportations, de la consommation et les investissements réalisés par le gouvernement dans les infrastructures permettent toutefois demaintenir la croissance à un niveau qui ailleurs ferait des envieux. « Ce qui renforce Pékin dans sa volonté de ne pas adopter de mesures de relance trop voyantes », juge M. Kuijs.
Le gouvernement a en effet répété à de multiples reprises qu’il n’était plus question d’envisager un plan de relance majeur, tel que celui déployé pour faireface à la crise de 2008.
L’heure est au règlement du problème de surcapacité des usines chinoises, qui apparaît nettement lorsque la marée de croissance descend. L’équilibre est toutefois difficile à trouver, car il convient au même moment de rassurer les chefs d’entreprises chinois et les consommateurs.
Par ailleurs la lutte contrte la corruption, engagée par Pékin depuis deux ans, pèse également sur la croissance. Elle mène les fonctionnaires à geler les projets en cours.