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Manifestations en série contre les violences policières
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le Point, 28 octobre 2014 :
Un peu partout en France, plus d’une dizaine de manifestations ont eu lieu lundi 27 octobre pour dénoncer les « violences policières » après le décès dimanche de Rémi Fraisse, un jeune manifestant de 21 ans sur le site du barrage contesté de Sivens dans le Tarn lors d’affrontements avec les forces de l’ordre. À Nantes, où les opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes se sont plusieurs fois violemment opposés aux forces de l’ordre depuis 2012, plus de 600 personnes se sont rassemblées en fin de journée près de la préfecture pour « exprimer leur colère face à la violence d’État ».
Ils ont allumé des bougies et déployé des banderoles, proclamant « Vos armes non létales tuent. On n’oubliera pas. Résistance », ou « Nantes-Toulouse-Montreuil. Solidarité contre les violences policières ». Les manifestants ont ensuite défilé dans les rues derrière la banderole : « Barrage Testet. Mort de Rémi. Ni oubli ni pardon ACAB » (all cops are bastards, tous les flics sont des salauds, NDLR). Plusieurs vitrines de banque ont été abîmées ou brisées et les policiers ont fait usage de gaz lacrymogène.
À Rennes, ils étaient 300 autour d’une banderole sur laquelle était écrit : « La police tue, appel à la révolte », puis ils sont partis manifester dans les rues, jetant des pétards et scandant : « Flics, porcs, assassins ! » Vers 20 heures, ils ont rassemblé des poubelles qu’ils ont incendiées à un carrefour du centre-ville. Place de l’hôtel de ville à Paris, une centaine de personnes se sont réunies et ont allumé des bougies. Une pancarte proclamait : « Pour Rémi, ni oubli ni pardon. »
« On a eu un État qui blesse, un État qui mutile. Maintenant, on a un État qui tue », a déploré sur place Coralie Duby, 29 ans, militante écologiste, présente ce week-end sur le site contesté dans le Tarn. À Brest, une centaine de manifestants se sont rassemblés Place de la liberté, et ils étaient une centaine également en fin d’après-midi sur le Vieux Port à Marseille à l’appel notamment d’Europe Écologie-Les Verts. À Chambéry, ils étaient une cinquantaine – parmi lesquels des opposants au projet de ligne ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin – devant la préfecture de Savoie pour « protester contre les mesures répressives disproportionnées à l’encontre des citoyens qui dénoncent des projets inutiles, des conflits d’intérêts et des collusions ».
À Bordeaux, une centaine de personnes devant l’hôtel de ville ont dénoncé « les violences policières » avec une banderole : « One mort time ! » À Lyon, environ 130 personnes se sont rassemblées dans le calme et en silence, lundi soir, devant la préfecture du Rhône. À Strasbourg, une trentaine de militants écologistes sont restés en silence devant la préfecture du Bas-Rhin, brandissant une pancarte : « Hommage à Rémi Fraisse. » À Rouen, une petite centaine de personnes ont accroché aux grilles de la préfecture une banderole proclamant : « Testet : l’État tue, Rémi mort pour ses convictions. Ni oubli ni pardon », tandis qu’à Caen, 80 personnes ont rejoint la préfecture avant de partir en cortège derrière une banderole affirmant « la police tue, halte à la répression ».
Ils étaient une centaine à Angers. À Lille, une centaine de manifestants réunis sur la Grand-Place ont accroché à la façade d’un des bâtiments une grande banderole au nom de « Rémi » et la date de son décès. Sur deux autres banderoles, on pouvait lire « L’État tue, la lutte continue » et « Rémi mort pour ses idées. L’État prêt à tuer pour protéger ses intérêts ». Les manifestants ont ensuite traversé le centre-ville en criant des slogans très hostiles à la police. « Clément, Rémi, ni oubli ni pardon », a scandé le cortège au coeur duquel on pouvait lire, sur une pancarte : « Militer sans être exécuté. »
Sur la manif à Rennes :
Sur la manif à Lyon :
http://rebellyon.info/Manifestation-en-hommage-a-Remi-assassine.html




