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Crise à la CGT suite aux révélations sur le logement de Lepaon
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Un bureau confédéral exceptionnel s’est réuni ce mercredi en fin de matinée.
« Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt. » Cette maxime pourrait résumer la stratégie choisie par le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, et son entourage pour tenter d’endiguer la polémique ouverte sur le logement de fonction du leader syndical : un appartement de 120 m2 dans une rue longeant le très chic bois de Vincennes, qui a subi pour 130.000 euros de travaux de rénovation, engagés par la confédération à fonds perdus puisqu’elle n’en est pas propriétaire. Sur trois ans – durée d’un mandat de secrétaire général -, ajouté aux 2.000 euros environ par mois de loyer, le coût mensuel pour la CGT dépasse les 5.000 euros.
Dès mardi soir, dans un communiqué interne, le trésorier Eric Lafont a expliqué que Thierry Lepaon étant provincial, « la Confédération a décidé de louer un appartement, proche du siège de la CGT, pour permettre au secrétaire général d’exercer son mandat » et de le remettre à neuf. Ce dernier a préféré cibler celui par lequel l’information est sortie. « J’ai lancé une enquête interne ce matin, car il s’agit vraisemblablement d’un document qui a été dérobé à l’intérieur de nos services », a déclaré à l’AFP Eric Lafont, faisant référence au devis adressé aux dirigeants des fédérations qui a fuité dans la presse (voir le document ici ).
Valls : « L’exemplarité à tous les niveaux est nécessaire »
Thierry Lepaon et Eric Lafont n’ont pas dévié de leur ligne de défense lors du bureau confédéral exceptionnel réuni ce mercredi en fin de matinée à la demande de trois des secrétaires confédéraux, Eric Aubin, Mohammed Oussedik et Sophie Binet. CE, alors même que durant toute la journée, à Paris comme en province, nombre de cégétistes s’émouvaient des conditions de logement du secrétaire général. « Je ne vous dis pas le nombre de mails que j’ai reçus », commentait un dirigeant fédéral, sous couvert d’anonymat.
La direction confédérale a réussi au moins une chose pour l’heure : empêcher toute contestation publique d’un quelconque responsable cégétiste, agitant l’épouvantail de la théorie du complot. Le Premier ministre, Manuel Valls, a en revanche donné de la voix. « Quand on traverse une telle crise économique, une telle crise de confiance […], l’exemplarité à tous les niveaux est nécessaire », a-t-il affirmé sur RTL.




