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    "Le journalisme d’investigation", avec Arfi et Maler

    Lien publiée le 5 novembre 2014

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    http://www.acrimed.org/article4487.html

    Le 14 novembre 2013, Fabrice Arfi (journaliste à Mediapart) était notre invité dans le cadre d’un « Jeudi d’Acrimed », pour débattre, aux côtés d’Henri Maler (Acrimed), du journalisme d’investigation.

    Qu’est-ce que le « journalisme d’investigation » ? L’expression n’est-elle pas un pléonasme ? Tout journalisme n’est-il pas ou ne devrait-il pas être d’investigation ? Sinon, qu’est-ce qui fait sa particularité ? Qu’est-ce qui le distingue d’un simple journalisme de révélation qui se borne à produire les informations fournies par des sources (dont le secret doit être protégé) ou des documents de toute nature (qui sont entourés, légalement ou pas, de secret) ?

    Quelles sont les terrains d’investigation du journalisme qui prend communément ce titre ? Quelles sont ses cibles ? Quels sont les secrets qu’il s’efforce d’éventer ? Exclusivement, les « affaires » de corruption politique, judiciaire ou financière ? Ou bien s’efforce-t-il de pénétrer dans les enceintes protégées des regards, comme les conseils d’administration des entreprises ou, plus simplement, les entreprises elles-mêmes ? Qu’est-ce qui le distingue alors du journalisme d’enquête sociale, ce parent pauvre du journalisme aujourd’hui ?

    Quelles sont les méthodes de ce journalisme et les limites qu’il se fixe ? Quels sont les risques qu’il prend quand on sait que la liste est longue des fausses révélations et des fausses affaires ?

    Et surtout : quels sont les effets qu’il escompte et les effets qu’il obtient ? La focalisation sur les « affaires politico-financières » est-elle une réponse effective au droit de savoir qui renforce la vie démocratique et la conscience politique des citoyens ? Ou bien un substitut, qui peut être aussi bien relativement inoffensif que véritablement nocif, parce qu’il détourne de questions plus essentielles et alimente la dépolitisation, voire le cynisme ?

    Partie 1 : présentation du débat et intervention de Fabrice Arfi

    Partie 2 : intervention d’Henri Maler et remarques de Fabrice Arfi

    Partie 3 : questions et débat

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