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    Lien publiée le 2 décembre 2014

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    http://www.ars-combat.fr/actualites/breve-170.html

    Tant que la société est divisée entre maîtres et esclaves, il faut mener la lutte pour détruire le pouvoir des maîtres. Il faut nous libérer de l’esclavage.

    C’est l’objectif des communistes.C’est l’objectif que nous nous fixons pour les années à venir.

    Nous nous plaçons du côté des esclaves et nous menons la lutte en vue de l’abolition de tous les rapports d’exploitation de l’Homme par l’Homme, en vue de l’égalité sociale et de l’association économique internationale entre les groupes de producteurs et communautés d’habitants, usagers et consommateurs.

    Le travailleur moderne qui est salarié du Capital est l’esclave de la société capitaliste. Il est volé du fruit de son travail. La richesse ne revient ni à celui qui produit la richesse, ni à la collectivité, mais en priorité à celui qui détient les parts d’actions majoritaires des grandes entreprises, la minorité exploiteuse. Par quelles vertus ? De son travail ou de son mérite ? Rien de tout cela. En vertu du seul droit d’héritage et de propriété privée du capital.

    Pour que ce vol légal puisse être perpétré, le travailleur est opprimé, comme naguère l’esclave antique ou le serf du moyen-âge. Dans son entreprise, le salarié n’a pas droit de cité, il doit rester asservi. Comme hier, le fatalisme doit dominer les mentalités: “il y aura toujours des riches et des pauvres”, “c’est comme ça”. Et les salariés se répètent : “c’est le patron qui décide, c’est son entreprise”, “nous ne sommes que des salariés”.

    Les femmes et les hommes prolétaires doivent effectivement rester dans une situation de “subordonnés” pour le haut de la hiérarchie. Selon le Code du travail, l’insubordination motive le licenciement pour “cause réelle et sérieuse”. Les millions d’employés et d’ouvriers, de techniciens, petits chefs ou fonctionnaires de l’État soumis au devoir de réserve, les 90% de salariés doivent rester les pions interchangeables des directions patronales. Il faut accepter le pouvoir des maîtres et acquiescer aux injonctions les plus absurdes contre un salaire, c’est dans le contrat de travail ! Celui qui refusera d’aliéner son jugement et sa liberté peut rejoindre le nombre des chômeurs et des exclus.

    Au 21e siècle, c’est toujours la dictature ! C’est la dictature de la classe capitaliste qui au nom de son droit de propriété nous exploite et impose son pourquoi, son comment et son pour qui produire. C’est la dictature de l’État capitaliste et bourgeois dont les gouvernements légifèrent contre les intérêts populaires. C’est la dictature de ceux qui gèrent les budgets publics ou dirigent l’investissement des entreprises. C’est la dictature de ceux qui font intervenir l’armée à l’étranger et la police contre une manifestation lycéenne ou contre les grévistes d’une usine voisine. C’est la dictature de tous ceux qui se sentent solidaires de la classe capitaliste pour faire barrière et réprimer les tentatives d’émancipation sociale de la majorité exploitée.

    Nous avons choisi de mener le combat pour la libération des travailleurs. Nous ne pouvons pas nous résigner à vivre en esclave. Et nous ne pouvons nous résigner davantage à joindre le camp des cyniques, des proxénètes et des exploiteurs.

    Tant que le bonheur n’est pas le partage de tous, nous ne voulons connaître que le bonheur d’une vie de combat.

    Nous sommes ceux qui se libèrent et qui s’activent en vue de la libération de tous ceux qui, diminués encore par les épreuves, avaient perdu confiance en leurs semblables, avaient craint d’agir en Homme, mais qui maintenant se relèvent et reconquièrent leur dignité pleine et entière.

    Nous invitons les volontaires à s’organiser et à nous rejoindre. Nous invitons les volontaires à faire sauter les chapes de plomb idéologiques qui empêchent le travailleur à conquérir ses nouveaux droits.

    Les travailleurs de France et du monde doivent constituer une communauté d’intérêt et de destin. Ils doivent gagner la gestion collective de la production et des échanges économiques. Ils doivent exproprier la bourgeoisie. Ils doivent mettre bas les dictatures capitalistes.

    Pressons-nous de construire le grand réseau de solidarité entre travailleurs! Multiplions les batailles! Multiplions les essais ! Redoublons toujours nos efforts pour organiser et motiver la lutte ! Partout ! Quelles que soient les circonstances !

    À l’avant garde !