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Manif samedi Stalingrad : Pour en finir avec le chômage !

Lien publiée le 4 décembre 2014

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.ars-combat.fr/actualites/breve-171.html

Le 6 décembre, manifestons pour faire valoir nos solutions

La politique du gouvernement dans la lutte contre le chômage ne nous promet que des échecs ! Le gouvernement peut baisser les impôts sur les sociétés et les exonérer de payer les cotisations sociales tant qu’il veut et tant que le demandent Gattaz et le reste du patronat, le taux de chômage ne bougera pas d’un iota.

Le patronat augmente-t-il les salaires de la majorité salariée ?

Non, les patrons usent de toutes les stratégies pour bloquer et réduire les salaires afin d’augmenter leurs profits et leurs seuls revenus. Ainsi, la politique patronale fait le malheur des entreprises ! Seuls les trusts tirent leurs épingles du jeu.

Car comment dans ces conditions, les artisans et autres petits entrepreneurs qui manifestaient il y quelques jours derrière le projet du Medef peuvent-ils imaginer trouver de nouveaux clients et relancer leurs affaires ? Les revenus de la majorité des travailleurs stagnent ou baissent carrément ces dernières années ! Par la propre faute de gourmands propriétaires et d’une hiérarchie privilégiée !

D’ici la fin du quinquennat, c’est encore 41 milliards d’euros d’allègement de charges que le gouvernement a accordé aux entreprises. Pour assurer cette nouvelle subvention, 41 milliards d’euros supplémentaires ont été ponctionnés sur les ménages, par l’augmentation de la TVA, la baisse des prestations sociales et la baisse des dotations aux collectivités locales. Si cette politique d’allègement de la fiscalité était si efficace pour créer de l’emploi, nous devrions connaître un taux de chômage exceptionnellement bas. Mais nous avons un taux de chômage exceptionnellement haut !

Les patrons qui manifestaient pour « libérer l’entreprise » n’ont rien compris aux lois de l’économie et ne veulent rien y comprendre. En dehors de la défense des intérêts de leur pré carré particulier, point de salut pour ces gens de la CGPME et suiveurs du Medef. Ils ne veulent pas voir que l’augmentation des profits qui servent à enrichir une faible minorité de la population contribue à réduire les débouchés de la plupart de leurs propres entreprises. Ils ne veulent pas voir que la remise en cause de la durée légale du temps de travail à 35 heures induira une répartition encore plus inégalitaire du temps de travail, qui correspondra à des centaines des milliers de nouveaux chômeurs en plus, qui consommeront à minima et dont le coût de l’assistance pèsera sur les revenus du travail. Ils ne veulent pas voir que faciliter le droit de licencier, cela veut dire généraliser la précarité à la majorité des travailleurs et que, à l’insécurité de l’existence pour les salariés correspond l’insécurité des débouchés pour les entreprises !

Cramponnés à leurs intérêts de patrons individuels, les patrons d’entreprise soumettent à l’opinion des propositions erronées dans la lutte contre le chômage.

À l’heure où l’augmentation des investissements des entreprises est destructrice d’emplois, car les robots et les automatisations réduisent la part de travail nécessaire, la seule orientation qui mérite d’être défendue est la suivante :

-Une baisse radicale du temps de travail à 32 heures pour embaucher 3 millions de chômeurs, soit 1 embauche pour 8 salariés occupés

-Une baisse du temps de travail à 25 heures pour assurer l’emploi aux 6 millions de personnes en droit de travailler, soit 1 embauche pour 4 salariés occupés

-Une révision révolutionnaire de la gestion des entreprises en substituant au principe du « produire en fonction de la demande solvable pour augmenter les bénéfices » le « produire en fonction des besoins pour satisfaire les besoins»

MANIFESTATION SAMEDI 6 DÉCEMBRE

14H MÉTRO STALINGRAD, PARIS