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En pleine crise majeure, la CGT signe un accord
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Le Monde) En pleine crise majeure, la CGT signe un accord
Alors que la CGT s'enfonce dans une crise majeure autour du sort de Thierry Lepaon, la centrale a signé, mardi 16 décembre, un accord national interprofessionnel (ANI) sur le contrat de sécurisation professionnelle. Le secrétaire général s'accroche désespérément à son poste – au point d'avoir imaginé, lors de la réunion de la commission exécutive, mardi, un stratagème visant à faire démissionner son bureau confédéral à l'exception de lui-même – et court un sérieux risque d'être révoqué par son comité confédéral national le 13 janvier. Mais, en même temps, et pour la première fois depuis l'accord sur les contrats de génération en 2012, elle se réinsère dans le jeu contractuel en paraphant un ANI.
Ce dispositif, indique-t-elle dans un communiqué mercredi, destiné à accompagner les salariés licenciés économiquement dans les petites entreprises repose sur "trois piliers : une indemnisation de haut niveau ; un accompagnement renforcé ; une meilleur accès à la formation". L'accord prévoit pourtant une baisse de 5 % – ce qu'elle "regrette" – de l'allocation de sécurisation professionnelle versée par Pôle emploi, égale à 75 % du salaire journalier de référence (au lieu de 80 % en 2011). Pour aider les demandeurs d'emploi à ne pas perdre leurs droits lors d'une reprise d'emploi, "un mécanisme garantit le glissement à hauteur de trois mois des droits". Sur ce point, la CGT juge que l'accord, négocié par Eric Aubin, un des "frondeurs" du bureau confédéral, "est un point d'appui à la construction d'une sécurité sociale professionnelle, revendication que la CGT porte depuis plusieurs années".
L'accord prévoit enfin le remplacement du droit individuel à la formation, financé par les entreprises, par "un compte personnel de formation pour toute formation éligible à un projet professionnel du salarié". Une prochaine convention pourrait améliorer "par un cofinancement" les formations des bénéficiaires du contrat de sécurisation professionnelle. La CGT aurait souhaité "aller plus loin sur l'abondement du compte personnel de formation". Mais, malgré ses réserves, elle a signé. A croire qu'il faut que la CGT soit en crise existentielle pour parapher des accords...




