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La Confédération CGT veut mettre au pas le Comité National des Privés d’Emploi

syndicalisme

Lien publiée le 2 janvier 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://ouvalacgt.over-blog.com/2015/01/la-confederation-veut-mettre-au-pas-le-comite-national-des-prives-d-emploi.html

En ces heures un peu compliquées au sein de la CGT, voici un document émanent du Comité des Précaires et chômeurs des Bouches du Rhône, qui met sur la table les problèmes rencontrés autour de la structuration de ce secteur.

Comme avec les jeunes, l'organisation des chômeurs est un serpent de mer dans la CGT, où ces structures non traditionnelles ( à côté des UD, FD…) sont regardées de travers parce que trop remuantes et trop radicales… Il s’agit pour autant d’une question clé, celle de la précarité et du chômage, qui devrait pourtant être prise à bras le corps par toute la confédération au lieu d’être marginalisée et désormais mise sous contrôle.
Même souci à l’Union Syndicale de l’Intérim, où l’Union est le fait des salariés permanents et non pas des intérimaires, nous avons eu l’occasion d’en parler à plusieurs reprises (voir ICI).

Alors que la précarité s’accentue et se généralise, il faut arriver à organiser les précaires.
Lorsqu’ils sont au travail, qu’ils soient intérimaires ou sous-traitants, ils doivent être organisés dans les syndicats des entreprises donneuses d’ordre, contre la division du collectif de travail, contre le corporatisme des intérêts particuliers, pour l'unité des travailleurs quel que soit leur statut..
Quand ils sont au chômage, ils doivent être organisés dans les Collectifs de Privés d’Emploi, en lien avec l’ensemble de la Confédération.
Aucune raison administrative ne doit empêcher cette organisation à deux têtes, aujourd’hui bien balbutiante au regard des besoins.

La confédération tente de reprendre le contrôle d’un secteur qui lui échappe, sous une forme qu’on connaît bien, la mise sous tutelle (cette fois non avouée).
La lecture du texte des camarades des Bouches du Rhône est édifiante…