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Philippe Martinez probable futur numéro un de la CGT
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La Commission exécutive de la CGT doit arrêter lundi la composition de la future direction. Mais il n’est pas sûr que le parlement de la confédération la valide demain.
Discrédité par les révélations sur son train de vie, le numéro un de la CGT, Thierry Lepaon, a dû rendre son tablier. Mais il n’a pas l’intention de s’effacer. Non seulement, il ne quittera pas la Commission exécutive, direction élargie de la centrale. Mais il a réussi à obtenir mercredi dernier que celle-ci lui délègue la tâche de constituer le nouveau bureau confédéral avec la ferme intention qu’elle se contente d’entériner lundi sa proposition. Avant que le parlement de la CGT, le Comité confédéral national (CCN), se prononce mardi.
Thierry Lepaon a constitué un groupe de travail de quatre cégétistes, dont trois sont connus pour être ses affidés : Pascal Fournet, son homme de confiance, Colette Duynslaeger, la secrétaire générale de la Fédération des postes et télécoms, Philippe Texier, un proche de Michel Doneddu, le prédécesseur du trésorier démissionnaire, Eric Lafont. Ces personnalités sont des successeurs potentiels du trésorier de ce dernier. Thierry Lepaon sait qu’ils ne s’attaqueront pas au grand ménage financier qui s’impose à la suite des affaires révélées ces dernières semaines.
Le quatrième membre du groupe de travail est le secrétaire général de la Métallurgie CGT, Philippe Martinez, qui, contrairement aux trois autres, a fini par demander la démission du secrétaire général… Et qui ne cache pas son projet de devenir numéro un de la centrale. Est-ce pour préparer ensemble la nouvelle équipe qu’il serait amené à diriger que Thierry Lepaon l’a désigné ? C’est le scénario le plus probable. Gilbert Garrel, le leader des cheminots, qui aurait pu réunir une large majorité de l’organisation sur son nom, a assuré vendredi matin Philippe Martinez qui ne se présenterait pas si lui le faisait.
Deux obstacles
Mais tout n’est pas encore joué. Si la Commission exécutive, composée aux deux tiers de soutiens de Thierry Lepaon, va probablement avaliser sa proposition, rien n’est acquis au Comité confédéral national. Deux obstacles importants doivent être franchis. Le premier est la vague de colère que provoque le fait que Thierry Lepaon, bien qu’illégitime, se soit arrogé le droit de désigner son successeur en conclave avec ses proches et le fait de ne connaître la proposition de la Commission exécutive que la veille du CCN. Le second est la composition même de la direction proposée au-delà de Philippe Martinez. De nombreux noms circulent qui sont déjà contestés, de Nadine Prigent au couple Imbrecht. Pour être élu au bureau confédéral, il faut une majorité des deux tiers. C’est loin d’être gagné. Une nouvelle réunion du CCN est déjà programmée le mois prochain. Si la manœuvre de Thierry Lepaon échoue, en l’absence d’alternative à Philippe Martinez, ce dernier pourrait tenter d’obtenir du CCN le mandat de constituer la future équipe.




