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Les mutuelles redoutent une «explosion» du système de santé
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le président de la Mutualité française s'est déclaré «très inquiet» quant à l'état de l'assurance maladie, et dénonce une dégradation de l'accès au soin.
Le président de la Mutualité française, Etienne Caniard, s'est dit jeudi "inquiet" pour le système de santé français, estimant que "tous les ingrédients étaient réunis" pour qu'il "explose à plus ou moins court terme".
"Nous sommes inquiets. Quand on regarde la situation financière de l'assurance maladie aujourd'hui (...) tous les ingrédients sont réunis pour avoir un système qui explose à plus ou moins court terme", a déclaré Etienne Caniard sur France Inter.
Le président de la Mutualité française qui fédère la quasi-totalité des mutuelles de santé en France, soit près de 600, s'est également dit préoccupé par les difficultés d'accès aux soins: "le taux de renoncement aux soins, le nombre de Français qui diffèrent des soins pour des raisons financières augmente d'année en année. C'est préoccupant parce qu'on sait très bien qu'un système de santé ne se détruit pas en six mois, mais se détruit petit à petit".
Etienne Caniard a notamment mis en cause la hausse de la taxation des mutuelles initiée par le gouvernement qui va entraîner une hausse des tarifs: "Nous ne nous résolvons pas à cette hausse des tarifs des mutuelles qui pose un problème d'accès aux soins".
Selon lui, "la hausse moyenne des charges qui vont peser sur les mutuelles est de 5%" et "les coûts seront de plus de 5% en moyenne ce qui est considérable en cette période de restriction du pouvoir d'achat".
"C'est finalement un impôt sur tous les Français. Depuis trois ans, c'est 10,4% de taxes nouvelles qui pèsent sur les complémentaires", a-t-il dit.
Concernant l'affaire des prothèses PIP défectueuses, Etienne Caniard a estimé qu'elle "posait un gros problème de sécurité sanitaire": "il faut regarder la chaîne des responsabilités, celle des fabricants. Celle des professionnels de santé peut être aussi interrogée" mais "ce n'est pas notre responsabilité, c'est la responsabilité de l'asssurance maladie et du système de santé français", a-t-il affirmé.




